La Station spatiale internationale (ISS) est le site de recherches sur toutes sortes de sujets, de la survie des microbes dans l’espace à la réponse des matériaux de construction à la faible gravité ou à la possibilité pour les robots d’aider les astronautes dans les missions spatiales. Mais certains des travaux les plus intrigants en cours se trouvent dans le domaine de la physique des particules, car les détecteurs de particules dans l’espace peuvent détecter le rayonnement cosmique qui serait bloqué par l’atmosphère terrestre.
Maintenant, l’ISS a pris la garde d’un nouveau matériel pour une autre expérience de physique des particules: le Cold Atom Lab, qui, selon la NASA, «mène une ou plusieurs expériences pour aider à répondre aux questions sur le fonctionnement de notre monde aux plus petites échelles».
Le laboratoire a la taille d’un mini-réfrigérateur et fonctionne sur l’ISS depuis juillet 2018. Il refroidit les atomes presque au zéro absolu, soit moins 459 degrés Fahrenheit (moins 273 degrés Celsius), qui est la température la plus basse possible à laquelle les particules cessent essentiellement de vibrer.
En utilisant le laboratoire, les chercheurs sont en mesure d’étudier des sujets tels que la superfluidité, dans laquelle un fluide a une viscosité nulle et s’écoule sans perdre d’énergie cinétique, et la supraconductivité, lorsqu’un matériau est tellement refroidi qu’il n’a aucune résistance électrique.
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L’avantage de travailler avec des températures extrêmement basses est que les atomes se déplacent normalement extrêmement rapidement (plus vite que la vitesse du son) ce qui les rend difficiles à étudier. Lorsque les atomes sont refroidis à des températures quasi absolues dans le Cold Atom Lab, ils se déplacent à un rythme littéral d’escargot, ce qui les rend beaucoup plus faciles à observer par les scientifiques.
Le nouveau matériel pour le laboratoire comprend un interféromètre atomique, qui peut mesurer la gravité avec une grande précision et aider les chercheurs à examiner les théories fondamentales de la gravité.
Dans un article de blog, la NASA a déclaré que cela pourrait conduire à des percées qui bénéficieraient à la fois à l’exploration spatiale et à notre compréhension de la Terre: «La poursuite du développement de cette technologie dans l’espace pourrait conduire à l’amélioration des capteurs de force inertielle, qui pourraient être utilisés pour concevoir des outils pour navigation spatiale, pour sonder la composition et la topologie des planètes et autres corps célestes, et pour étudier le climat de la Terre. »