À Idlib, la sanglante percée du régime syrien


Damas a repris le contrôle de nombreuses localités à l’ouest d’Alep. L’exode se poursuit et Ankara menace.

Des réfugiés tentent de rejoindre le 15 février une zone plus sûre près de la frontière turque. Selon l’ONU, plus de 800 000 personnes, principalement des femmes et des enfants ont été jetées sur les routes de l’exil, depuis le 1er décembre.
Des réfugiés tentent de rejoindre le 15 février une zone plus sûre près de la frontière turque. Selon l’ONU, plus de 800 000 personnes, principalement des femmes et des enfants ont été jetées sur les routes de l’exil, depuis le 1er décembre. AP/AP

Poursuivant leur offensive à coups de bombes et d’obus contre les positions ennemies, les forces syriennes ont repris ces derniers jours le contrôle d’une douzaine de localités autour d’Alep, la deuxième ville du pays dans le nord-ouest de la Syrie.

Des villes symboles de l’opposition à Bachar el-Assad, comme Hanadan et Hraytan, sont tombées, sans livrer bataille, les rebelles s’en étant retirés peu avant. Certains fiefs étaient aux mains des insurgés depuis 2012, comme la base militaire 46, à 12 kilomètres seulement d’Alep, où étaient positionnées des forces turques, alliées des insurgés.

Dans la seule journée de dimanche, «les prorégime ont repris le contrôle de toute une zone à l’ouest d’Alep, alors que pendant huit ans, ils ne pouvaient pas saisir un village», réagit Rami Abdel Rahman, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé à Londres.

Les loyalistes ont été épaulés par des avions russes, qui ont mené des frappes notamment contre Hanadan, ainsi que par des

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