Le chef de l’État tient ce mercredi un Conseil de défense écologique à l’Élysée, avant d’entamer un long déplacement près du Mont-Blanc, pour alerter sur les conséquences du dérèglement climatique.
Prendre de la hauteur. Regarder au loin. Emmanuel Macron va passer deux jours aux abords du Mont-Blanc, loin de la contestation sociale et des couacs gouvernementaux. Dès mercredi soir, il dînera à Chamonix (Haute-Savoie) avec des spécialistes du climat comme le scientifique Jean Jouzel. Avant d’aller, le lendemain, se rendre compte in situdes ravages du réchauffement. Il se rendra sur la mer de Glace, ce glacier qui ne cesse de reculer. Après le choc des mots, le poids des images pour réinstaller dans le débat public la question environnementale. À un mois des municipales, alors que les sondeurs anticipent une poussée des listes EELV, il s’agira pour l’exécutif de donner des preuves de sa détermination en la matière. «Nous n’arrivons pas à imprimer dans l’opinion publique le fait que nous sommes très actifs, cela ne perce pas», reconnaît, un brin dépité, un membre du gouvernement.
Devant les élus locaux, Emmanuel Macron dévoilera un plan de préservation du Mont-Blanc. À la belle saison,