Le nouveau géant franco-canadien doit d’abord obtenir le feu vert de la Commission européenne, il s’agit de l’étape la plus importante, qui conditionne tout.
Dans un an, si tous les obstacles sont franchis, Alstom pourra racheter son rival Bombardier Transport pour quelque 6 milliards d’euros. Il donnera naissance au numéro deux mondial du matériel ferroviaire et de la mobilité durable avec 15,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, derrière le chinois CRRC et ses 28 milliards de ventes. Pour être célébré et réussir, le mariage franco-canadien doit relever de nombreux défis.
● Obtenir le feu vert de l’Europe
Il s’agit de l’étape la plus importante, qui conditionne tout. Alstom ne veut pas revivre le traumatisme du veto européen qui l’a contraint à rompre, en février 2019, ses fiançailles avec l’allemand Siemens. Cette fois-ci, selon le groupe français, la situation est différente. Les équipes de Margrethe Vestager, la commissaire à la concurrence, sont informées des enjeux de l’industrie ferroviaire qu’ils maîtrisaient mal lorsque le dossier Alstom-Siemens leur a été présenté en 2019.
Ensuite, Alstom et Bombardier Transport sont «très complémentaires