Benjamin Griveaux, le destin brisé d’un ambitieux


PORTRAIT – La publication de messages et vidéos compromettants de Benjamin Griveaux a été le coup de grâce qui a fini d’achever une campagne chaotique.

Benjamin Griveaux et Emmanuel Macron le 30 décembre 2017.
Benjamin Griveaux et Emmanuel Macron le 30 décembre 2017. ETIENNE LAURENT/AFP

C’est un homme à terre qui s’est présenté, tôt vendredi matin, devant les caméras. Le visage fermé, des sanglots dans la voix, Benjamin Griveaux a annoncé qu’il renonçait à sa candidature à l’élection municipale parisienne. Déjà victime de pressions et de menaces, cible favorite des anti-Macron, l’ex-porte-parole du gouvernement a dénoncé des «attaques ignobles, mettant en cause [sa] vie privée», quarante-huit heures après la publication de messages et vidéos compromettants sur un site internet. «Cela va trop loin», a-t-il jugé. Le coup de grâce qui a fini d’achever une campagne chaotique. «J’ai beau ne pas l’aimer, il ne mérite pas ça», réagit un cadre de la campagne parisienne, sous le choc.

Benjamin Griveaux empêché, c’est tout l’édifice de La République en marche à Paris qui s’effondre. La chute d’un macroniste historique, le destin brisé d’un fidèle parmi les fidèles, qui rêvait, presque envers et contre tous, de remporter la mairie de Paris. Comme un trophée, un pied de nez à ceux

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