Cette fois-ci, la dernière minute a souri aux Canaris


La joie des Nantais sur l’égalisation de Girotto sur le fil. — JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP

  • Les Canaris, menés trois fois au score, sont finalement revenus à chaque fois à Dijon samedi pour s’offrir un point (3-3).
  • Girotto a égalisé à la dernière seconde alors que Dijon venait de marquer le troisième but.
  • Malgré ce petit point, Nantes bascule dans la deuxième partie du tableau (12e).

Il y a dix jours, à Rennes, les Canaris pleuraient à la fin du temps additionnel (défaite 3-2). Samedi soir, ils ont laissé éclater une joie inattendue durant le money-time. Alors qu’on pensait que Dijon et Mavididi venaient de réduire les espoirs de mettre fin à la spirale négative (4 défaites d’affilée toutes compétitions confondues avant cette rencontre) à la 90e,
Girotto, d’une tête retournée sur un coup franc lointain a arraché sur le fil un point (3-3) capital pour le moral…

« C’est un bon point, évidemment, obtenu dans les dernières secondes, pouvait souffler Christian Gourcuff, le coach nantais. On a égalisé sur un coup franc heureux, je ne pense pas qu’il faille parler de force mentale, il ne faut pas exagérer. C’était un match où le ballon était souvent en l’air, et il n’était pas facile de prendre du plaisir malgré les six buts inscrits. »

En défense, c’est l’hécatombe !

Malgré ce point, les Canaris perdent néanmoins une place au classement (12e, 33 points), à deux longueurs de Monaco (5e). La qualification en Coupe d’Europe est toujours réalisable pour le FCN sur le plan comptable, mais beaucoup moins au regard de ce que les hommes de Gourcuff montrent en ce moment sur la pelouse… A sa décharge, le FCN n’est pas épargné par les blessures, surtout derrière.

En défense, il manquait Pallois, Appiah et finalement Traoré au coup d’envoi. Moustache, qui avait remplacé ce dernier au pied levé au poste de latéral gauche, a en plus dû laisser sa place à la pause car il avait été touché à la tête… C’est donc le jeune Josué Homawoo, défenseur central de formation, qui a dépanné sur le flanc gauche de la défense alors que de l’autre côté, Percy Prado tentait d’endiguer les vagues offensives dijonnaises.

Les Canaris sont revenus trois fois

En attendant, les Canaris ont trouvé des ressources qu’on ne leur connaissait pas samedi soir à Dijon. Menés à trois reprises, ils sont toujours revenus. Ainsi, Moses Simon, sur une ouverture d’Imran Louza, a trompé Alfred Gomis d’un tir croisé du pied gauche (1-1, 21e), six minutes après un but de l’Anglais Stephy Mavididi, qui a battu Alban Lafont d’une frappe en pivot déviée par un défenseur nantais, après une remise de la tête de Julio Tavares.

Le scénario s’est répété quelques minutes plus tard. Dijon, repassé devant sur un tir puissant de Tavares (2-1, 24e), n’a conservé son avantage que dix minutes. Sur un corner de Louza, Mickaël Alphonse, pressé par Renaud Emond, a trompé son propre gardien de la tête (2-2, 34e), alors que le DFCO venait de se procurer deux occasions d’accroitre son avance par Tavares (29) puis Yassine Benzia (31).

L’arbitre a ensuite refusé un but à Wesley Lautoa (36), après avoir consulté la vidéo assistance. La deuxième fut une bouillie de football, des deux côtés. Jusqu’à cette happy end pour le FCN et cette tête de Girotto qui a lobé Runarsson au bout du bout.

Moses Simon touché au genou

L’attaquant nantais, touché au genou sur son but, a dû laisser sa place à Touré à la 43e. Selon Christian Gourcuff, interrogés par Ouest-France et Presse Océan, ça ne serait pas trop grave. «C’est un coup, il n’y a pas de torsion, je ne suis trop inquiet quant au délai », a indiqué le technicien nantais.

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