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Alors que sa cote explose outre-atlantique, Killian Hayes va probablement être sélectionné beaucoup plus haut que prévu le soir de la draft en juin prochain. Les Warriors sont une des pires équipes de la ligue cette saison et pourraient être intéressés par le profil du jeune franco-américain. On se penche dessus.
Cette année, la draft est très difficile à décrypter. À la différence de l’an dernier quand le trio composé de Zion Williamson, Ja Morant et RJ Barrett s’affirmait rapidement comme le podium indiscutable, aucun joueur ne surnage cette saison. Plusieurs noms ressortent, mais aucun n’est considéré comme un consensus pour devenir le prochain premier choix. Dans ce contexte, Killian Hayes en profite.
Du côté du Ratiopharm ULM, en Allemagne, le garçon charbonne tranquillement en attendant la grande messe en juin prochain. Et depuis plusieurs semaines, il est le nom qui revient le plus souvent dans les débats des spécialistes de la draft.
C’est ce que confirmait récemment Ethan Strauss, journaliste pour The Athletic :
Il m’a impressionné plus que n’importe qui, même s’il joue de l’autre côté de l’Atlantique. Notre spécialiste de la draft Sam Vecenie pense la même chose depuis plusieurs jours, et il pense que ce gamin va gagner des places lors de la prochaine mock draft.
La draft est encore loin, mais c’est plutôt bon signe. Pour Strauss, il est un joueur dont le profil est proche de celui de LaMelo Ball, lui aussi attendu très haut à la prochaine draft, mais… en mieux !
Certains critiques diront qu’il est mieux utilisé que Ball dans certains équipes. J’ajouterais, cependant, qu’il est à l’heure actuelle un joueur plus complet que Ball.
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Les Américains sont donc fans du jeune meneur. Alors forcément, on commence à s’interroger sur son potentiel fit au sein de certains équipes qui seront haut-placées lors de la prochaine draft. Les Warriors seront concernés puisqu’ils détiennent actuellement le pire record de la ligue. Pourraient-ils être une situation idéale pour Hayes ? C’est une idée à laquelle Strauss accorde de l’importance. Malgré la ressemblance de son profil à celui d’un joueur dont le fit aux Dubs était mauvais et qui est désormais parti, D’Angelo Russell, le journaliste pense que Killian Hayes serait un ajout pertinent à l’effectif des Dubs.
Stephen Curry aura 32 ans le mois prochain et pourrait voir d’un bon œil un renfort sur son poste à l’avenir. Réduisez ses minutes et vous pouvez allonger sa carrière.
Hayes a un profil similaire à Russell : ils sont tous les deux des arrières qui brillent sur pick-and-roll. Mais, à la différence de Russell, Hayes n’approche pas de son prime avec un contrat max en poche. Hayes est un ado et il du temps devant lui. Il peut se servir de Curry comme d’un mentor, à la manière du jeune Goran Dragic avec Steve Nash, tout en progressant tranquillement à son rythme.
L’idée donne l’eau à la bouche. Un Killian Hayes back-up de Stephen Curry pendant les 3 ou 4 premières années de sa carrière avant de prendre la suite sur le poste de meneur ? Cela ressemble à un scénario idéal, ne vous y trompez pas. Mais rien n’est gravé dans le marbre dans une draft. Surtout cette année. Ce n’est pas une science exacte et bien des choses peuvent changer en peu de temps.
En tout cas, une chose est sûre : Killian Hayes est possiblement le joueur le plus talentueux de cette draft. Cela peut paraître fou à dire, mais c’est une réalité. Son développement prendra certes du temps, mais le talent est là, et avec un développement idoine, il peut devenir le meilleur basketteur de cette promotion de draft. C’est justement dans cette optique que le garçon aurait tout intérêt à tomber chez les Warriors. Grandir en tant que joueur aux côtés de Curry, Klay Thompson et Draymond Green, on a connu pire… Dénouement en juin prochain.
Difficile de ne pas penser à ce fit idéal, n’est-ce-pas ? Un début de carrière dans la Baie serait la meilleure chose qui puisse arriver à Killian Hayes. Mais d’autres clubs voudront mettre la main sur le jeune meneur, véritable petit prince aux Etats-Unis. On a en tout cas très hâte de le voir à l’oeuvre.
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