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Le manager du XV de France l’a affirmé haut et fort. Pas question d’accepter le moindre relâchement. Au contraire. Les Bleus vont «s’entraîner dur, encore et encore» pour préparer au mieux le déplacement en Ecosse
Propos recueillis par notre envoyé spécial à Cardiff
Ne pas céder à l’euphorie
Raphaël Ibanez : «On est porté par l’énergie déployée par les joueurs sur le terrain. Un sentiment forcément positif. En même temps, à nous d’avoir les idées claires. Il va falloir enchaîner et veiller à maintenir cette dynamique. Après une phase de régénération indispensable pour les joueurs, il faut se projeter vers le déplacement en Ecosse. Nous avons été traversés par de magnifiques émotions mais il faut passer à l’étape suivante. Ce qui signifie que nous allons nous entraîner dur, encore et encore. Parce que ce sont les standards du haut niveau : être capable de tenir, de résister à la pression.»
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Fabien Galthié : «On entend parler du Grand Chelem. Mais nous, on se projette juste sur la suite. Récupérer, se régénérer, puis liste des 28 et des 42, puis deux gros entraînements samedi et dimanche… On voudrait se concentrer uniquement sur notre procédure. Sur les étapes à suivre. On a une vision, on voit bien ce qui va arriver mais le focus n’est que sur l’Ecosse, que sur notre jeu. (…) Le sujet du Grand Chelem va être abordé. On ne peut pas faire semblant de ne pas l’entendre. Pour le traiter le mieux possible sur la partie émotionnelle.»
L’engouement retrouvé
Raphaël Ibanez : «Honnêtement, nous ne nous laissons pas griser. Sans être imperméable à ce que le grand public voit. On souhaite que cette équipe incarne quelque chose. C’est un souhait profond que les gens se disent il y a une amorce, le début d’une sélection qui devient une équipe.»
«Parler de renaissance, c’est péjoratif par rapport aux générations précédentes»
Raphaël Ibanez
Fabien Galthié : «Il y a des signes. L’histoire est indulgente parce que nous avons décidé de l’écrire, décidé de nous prendre en charge et d’assumer. Nous sommes responsables de ce que nous vivons. Nous cherchons à développer l’addiction à l’intensité des entraînements, aux moments passés ensemble ; l’addiction à ressentir ce que nous vivons et arrivons à partage… C’est difficile à expliquer à cette adrénaline mais les joueurs le saisissent bien.»
Une réponse à certains entraîneurs du Top 14
Fabien Galthié : «Nous entendons tout ce qui se dit. Et on n’est pas vraiment surpris… Globalement, on est souvent d’accord. C’est plus ou moins bienveillant, mais sommes d’accord avec eux. Les analyses critiques à notre sujet nous font avancer.»
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Raphaël Ibanez : «L’équipe de France appartient à tout le monde. Ils peuvent donc s’exprimer. L’essentiel est que l’équipe de France ne laisse pas indifférent. (…) Cette victoire a effacé dix années de frustration collective. Je ne parlerais pas de renaissance, c’est péjoratif par rapport aux générations précédentes. Cette jeune équipe a juste envie de vivre les choses. Entre maîtrise, car elle travaille très dur, et insouciance.»
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