Kylan Hamdaoui : «Maintenant il faut gagner» – Top 14


Blessé à la cheville avec l’équipe de France, Kylan Hamdaoui n’a pas encore pu honorer sa première sélection. De retour dans son club, l’arrière sait que le Stade Français, dernier, n’a plus le droit à l’erreur alors qu’il s’apprête à recevoir La Rochelle samedi (20h45).

Comment va votre cheville gauche ?
Kylan Hamdaoui : Ça va très bien. Je m’étais tordu la cheville et ça a gonflé comme si c’était un coup. C’était un peu douloureux mais ça n’a pas duré longtemps.

Le Stade Français semble être dans une dynamique positive depuis plusieurs rencontres, c’est ce que vous ressentez ?
C’est beaucoup mieux, mais nous sommes toujours derniers. On progresse, mais maintenant il faut gagner et réussir à faire des matches maîtrisés de bout en bout.

La victoire contre Toulouse (NDLR, 30 à 18 le 5 janvier) fait-elle office de match fondateur ?
Oui, c’était vraiment le moment où nous étions le plus mal de la saison et on a réussi à faire un très gros match, surtout défensivement, contre le champion de France. On se sert de ce match comme socle pour les rencontres à venir. On avait réussi à montrer que dans l’engagement on était capable de répondre présent.

Cette coupure de deux semaine sans Top 14 fait du bien ou casse la dynamique ?
Honnêtement je ne sais pas trop. Ce qui est vrai c’est que nous ne sommes pas vraiment pénalisés par les matchs internationaux vu qu’il n’y a que Gaël Fickou qui est sélectionné régulièrement. Je pense que ça a fait du bien de se reposer un peu, de se vider la tête et de partir en vacances. Maintenant il reste douze matches, ça va passer vite donc il faut qu’on prenne le maximum de points sur chacune des rencontres qui arrivent.

«Il reste douze matches, ça va passer vite donc il faut qu’on prenne le maximum de points sur chacune des rencontres qui arrivent»

La Rochelle va venir pour chercher quelque chose vu leur dynamique…
De toute façon toutes les équipes qui viennent ici veulent aller chercher quelque chose. On est dernier et c’est donc forcément un match à cocher pour elles. Après ce qui est bien c’est qu’on n’a pas de questions à se poser. Que ce soit La Rochelle, Toulouse ou Lyon, on a besoin de points et donc il faut gagner même si nous sommes souvent outsiders.

La Rochelle impressionne offensivement depuis plusieurs matches, comment les contenir ?
En défendant bien (rires). Ça fait quelques matches que l’on a une bonne défense, en tout cas à domicile et on a confiance en cela. On est conscients que La Rochelle joue très bien, après il n’y a pas de secret, peu importe le système défensif que l’on va mettre en place, ce qui va compter c’est l’engagement que l’on va mettre. Les Rochelais sont très joueurs mais on n’a pas le choix, il faut gagner et on doit avoir les crocs.

Vous avez fait plusieurs allers-retours entre le groupe France et votre club, ce n’est pas déstabilisant ?
Honnêtement non. On se sent bien quand on rentre en club car toute la semaine on est en équipe de France, cela donne de la confiance et le retour se passe plutôt bien. Ce n’est pas trop déconcertant.

Sentez-vous quand vous revenez que le Stade Français est dans des dispositions différentes ?
C’est quelque chose que l’on voit depuis le départ des anciens coaches et le match contre Pau à domicile (NDLR : victoire 21 à 18 le 22 décembre). On sent qu’on a changé de braquet et que nous sommes passés en mode commando. On a fini par gagner contre Pau et derrière on va chercher le nul à Montpellier. Contre Clermont, on perd mais on a fait un match costaud. Avant la relégation n’était pas vraiment dans les esprits, mais maintenant nous nous sommes rendus compte que nous étions derniers et qu’il fallait cravacher. On joue mieux et on ne se ment pas, on arrive à se regarder dans les yeux à la fin des matches.

«Nous sommes passés en mode commando»

Vous suivez de près les rencontres de vos concurrents au maintien ?
J’avoue que je n’avais même pas regardé les autres matches de la journée. Clairement on regarde notre calendrier et les matches qui arrivent pour nous. On ne cherche pas à envoyer de message aux autres équipes, le plus important c’est que nous nous sentions bien à l’intérieur du groupe, que l’on se rassure et qu’on prenne confiance pour la suite de la saison.



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