Malgré un bon premier semestre, le groupe a abaissé ses prévisions de résultats pour 2020.
L’épidémie de coronavirus, qui confine les Chinois chez eux, va laisser des traces chez Pernod Ricard. Le géant des spiritueux, qui réalise 10 % de ses ventes en Chine, son deuxième marché derrière les États-Unis, redoute que la flambée épidémique pèse sur ses ventes au troisième trimestre. Jeudi, à l’occasion de la publication des résultats semestriels, le groupe a donc révisé à la baisse ses prévisions annuelles de croissance du résultat opérationnel courant. Il anticipe désormais une progression de 2 à 4 % de ce résultat pour l’exercice 2019-2020 qui sera clos le 30 juin, contre 5 à 7 % précédemment.
«Nous nous attendons évidemment à ce que le Covid-19 ait un impact sévère sur le troisième trimestre, de janvier à mars, puisqu’au moment où je vous parle toutes les boîtes de nuit, tous les bars de nuit sont fermés en Chine jusqu’à nouvel ordre, a expliqué jeudi Alexandre Ricard, le PDG du numéro deux mondial des spiritueux. Et parmi les cafés, hôtels, restaurants qui sont ouverts, ils