La candidate LR, qui espère incarner seule l’alternance, appelle au rassemblement.
Soudain, les conversations s’arrêtent, les regards et les téléphones se braquent vers elle. En ce soir de Saint-Valentin, Rachida Dati vient d’entrer dans un bar à cocktails du 10e arrondissement. La foudre a frappé La République en marche le matin même et nombre de conversations tournent autour du retrait de Benjamin Griveaux. Comme si de rien n’était, elle continue à mener campagne, portée par une dynamique installée depuis déjà plusieurs semaines. À un petit groupe d’habitants du quartier à qui elle a donné rendez-vous ce vendredi soir, elle déroule son projet entre deux rires tonitruants.
En deuxième place dans les sondages, la droite parisienne, pourtant divisée, se remet à y croire. Alors que, sur le papier, l’équation semblait impossible pour Les Républicains dans la capitale – Emmanuel Macron y avait obtenu 34,8 % des voix à la présidentielle et 13 députés, contre 3 pour Les Républicains en 2017 -, leur candidate se hisse à quelques points d’Anne Hidalgo en endossant désormais le