DÉCRYPTAGE – Entreprises, dirigeants, candidats aux municipales: tous veulent planter des arbres pour réduire leur bilan carbone. Une démarche louable… mais pas forcément efficace.
Il fut la star du forum de Davos de janvier. Il est la coqueluche des candidats aux municipales de mars. L’arbre. Entreprises, gouvernements, candidats ont (presque) tous ce mot d’ordre: plantons! Le mois dernier, même le président américain Donald Trump, pas vraiment connu pour son engagement dans la cause environnementale, a promis de rejoindre l’initiative «1000 milliards d’arbres» lancée par les organisateurs du Forum économique mondial de Davos.
L’objectif est louable: absorber le maximum de dioxyde de carbone (CO2), l’un des principaux gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Les forêts sont en effet un puits de carbone car les arbres capturent le CO2 lors de leur croissance. Dans son rapport de 2018, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) évoquait d’ailleurs un «ensemble d’options» visant à limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C en 2100, parmi lesquelles une hausse très franche des surfaces forestières d’ici à 2050.
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