Malgré un Ronaldo muet, la Juventus dompte l’Inter Milan / Serie A (J26)


La Juventus n’a pas tremblé pour s’imposer face à l’Inter Milan (2-0), dans les conditions d’un match à huis clos. Elle récupère son fauteuil de leader et relègue son adversaire à 9 points.

La scène, marquante, éclipserait presque l’enjeu d’un choc aux allures de tournant pour le Scudetto. On y voit les joueurs de la Juventus et de l’Inter faire leur entrée dans un silence de cathédrale. C’est dans ce climat si spécial que s’est déroulée cette affiche attendue depuis des mois par toute l’Italie. Et s’il y a plus important que le foot dans la vie, il y a bien eu un match. Avec ses duels, ses contacts, ses temps forts et même ses bruits – des cris dont l’écho raisonnait à l’autre bout de l’Allianz Stadium…

Une Juventus taille patron 

Ce match, la Juventus l’a d’ailleurs bien entamé. Handanovic a sorti le grand jeu pour retarder l’échéance face à De Ligt, d’abord (8eme), puis Matuidi (15eme). Crispée, l’équipe d’Antonio Conte n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Elle a tenté d’annihiler les forces de son adversaire sans jamais montrer les siennes une fois le ballon récupéré. Tout juste s’est-elle remise à l’option d’une frappe lointaine par son milieu de terrain Brozovic, bien détournée par Szczesny (34eme). Faiblard. La Juve, elle, a vite compris qu’elle devait attendre son heure pour matérialiser sa supériorité.

Ronaldo muet, pour une fois…

On attendait Cristiano Ronaldo pour jouer les sauveurs, mais c’est Aaron Ramsey qui a mis la Vieille Dame sur les bons rails en exploitant un centre de Blaise Matuidi sur lequel CR7 avait manqué son contrôle (1-0, 55eme). Un déclic sans esthétique avant un moment de grâce. Buteur, Ramsey s’est ensuite mué en passeur en prenant part à une combinaison avec Paulo Dybala, lequel s’est occupé de tout en mystifiant son dernier garde du corps avant de conclure d’une frappe extérieur du pied rasante dans le petit filet (2-0, 67eme). Face à ces Nerazzurri en panne d’idées et réduits à dix après l’expulsion de Padelli (79eme), l’affaire était réglée, la Juve s’attelant à gérer son avantage avec métier. Du travail bien fait.

 

 



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