Un safari virtuel pour observer en direct les animaux de la savane malgré le confinement

De vraies expéditions diffusées sur internet et à la télévision ont lieu tous les jours avec des guides et des explications sur le comportement de la faune.

En Afrique du Sud, le confinement national pour enrayer la pandémie de coronavirus a vidé les parcs nationaux. Grâce aux caméras installées dans des réserves naturelles et aux expéditions menées par des guides professionnels, les passionnés d’animaux sauvages peuvent suivre en direct de chez eux la vie des bêtes.

Des lions qui paressaient sur une piste sont délogés par un éléphant revêche… La scène inédite est vue en direct, par des dizaines de milliers de personnes devant leur écran. Le safari virtuel n’est pas un concept nouveau, mais il prend tout son sens avec le confinement. L’entreprise WildEarth spécialisée dans le safari à distance est surprise par le succès de ses émissions diffusées à la télevision et sur internet.

Une diffusion en direct à partir d’une réserve naturelle permet d’observer la faune sans trop la perturberGraham Wallington, directeur de WildEarth, entreprise spécialisée dans le safarià l’AFP

Pour enrichir son programme, WildEarth dispose de deux véhicules équipés de caméras qui sillonnent la brousse de deux réserves privées proches du fameux Parc Kruger, dans le nord-est de l’Afrique du Sud. A leur bord, des guides professionnels chargés de débusquer les animaux pour leurs clients, comme dans la réalité. Les Rangers font des commentaires et anticipent même les questions de leurs spectateurs. Deux expéditions ont lieu tous les jours, le matin et au coucher du soleil. Et pour permettre aux plus petits de bien comprendre la vie sauvage, les explications des 45 premières minutes leur sont dédiées.

En temps de confinement, le safari se fait sans hordes de touristes et sans téléobjectifs braqués sur les bêtes sauvages. En plus de divertir son public, Graham Wallington est persuadé de l’intérêt scientifique de ses safaris virtuels, qui permettent d’observer le comportement de la faune en l’absence des humains.

Personne n’avait jamais vu des chiens sauvages s’aventurer ici et y chasser quasiment tous les jours. (…) Ils sont seuls et ils ont pris possession de l’endroitGraham Wallington, directeur de WildEarth, entreprise spécialisée dans le safarià l’AFP

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