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DÉTOUR DE FRANCE (1/7) – En attendant le départ de la Grande Boucle, reportée au 29 août, Le Figaro revient sur l’ascension du puy de Dôme, symbole du duel Jacques Anquetil-Raymond Poulidor qui a sublimé le Tour et divisé le pays.
Un théâtre à ciel ouvert. Le 12 juillet 1964, la chaleur scotche la montagne. La 20e étape du Tour de France qui s’étire de Brive au puy de Dôme (237,5 km) se pose sur un volcan en fusion offrant ses flans incandescents et son étourdissant final en colimaçon (5 derniers kilomètres à 13%). Jacques Anquetil, le Maillot jaune, s’escrime côté montagne, Raymond Poulidor dans son légendaire maillot violine Mercier serre les dents côté précipice. L’espace d’un instant, les vélos quittent leur ligne, se cabrent, aimantés. Épaule contre épaule, coude à coude, les corps des duellistes éprouvés semblent ne faire qu’un. Les regards s’accrochent au bitume brûlant, langue fuyante. L’explication est charnelle, haletante.
L’image en noir et blanc, signée Roger Krieger de L’Équipe, a traversé les années. Sans perdre de sa force. Sans prendre une ride. «Nous étions presque en perte d’équilibre. Je sentais son souffle. La foule criait, mais on n’entendait pas ou juste un bruit vague qui atténuait notre souffrance
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