«Je n’ai jamais roulé pour l’argent»


ENTRETIEN – Vainqueur du Tour de France 2010, le Luxembourgeois porte un regard passionné sur le cyclisme professionnel et le vélo amateur.

Andy Schleck: «On ne gagne pas un Tour de France parce qu’on voit les millions d’euros derrière. La souffrance est trop grande pour être effacée par l’argent.»
Andy Schleck: «On ne gagne pas un Tour de France parce qu’on voit les millions d’euros derrière. La souffrance est trop grande pour être effacée par l’argent.» Alexandre MARCHI/PHOTOPQR/L’EST REPUBLICAIN/MAXPP

Déclaré vainqueur du Tour 2010 à la suite de la suspension pour dopage d’Alberto Contador en 2012, Andy Schleck fête cette année le 10e anniversaire de sa victoire, déclarée sur tapis vert. À 35 ans, le cadet des frères Schleck – retraité du peloton depuis octobre 2014 – affiche un éternel sourire quand il évoque la passion, le vélo.

LE FIGARO. – Que vous inspire la Grande Boucle, épreuve reine du cyclisme international, en 2020?

Andy SCHLECK. – Le Tour de France est un événement sportif incroyable, avec des coureurs qui sont magnifiques. Cette année, il se déroule dans un contexte particulier, mais cela reste un spectacle unique sur les routes de France. C’est également un défi sportif très impressionnant. Je m’en rends d’autant plus compte depuis que je n’y participe plus comme coureur. Je regarde l’épreuve avec des yeux différents et je me demande parfois comment j’ai pu faire cette course… Quand j’observe les coureurs monter les cols, je trouve cela incroyable. Franchement, j’ai un respect

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