Wembanyama, le prodige français se montre en Eurocoupe


Alors que Nanterre était décimé par le Covid-19, le phénomène français a joué 17 minutes mercredi soir en Eurocoupe, à Ljubljana. Et il a montré de quoi affoler encore un peu plus les recruteurs NBA.

A l’image de celui de Giannis Antetokounmo, les scouts NBA ont déjà appris à écrire son nom. Victor Wembanyama est le nouveau phénomène du basket français. A 16 ans, il mesure déjà 2,19m, shoote déjà plutôt bien à trois points, et il semble déjà prêt à évoluer avec les « grands ». En octobre, il s’était même frotté à deux pivots NBA, Vincent Poirier et surtout Rudy Gobert, lors d’un petit entraînement.

Mercredi soir, Wembanyama a effectué ses premiers « vrais » débuts au plus haut niveau (il avait déjà joué quelques minutes dans des fin de match). Son club, la JSF Nanterre, est particulièrement touché par le Covid-19 et n’avait que cinq professionnels à aligner pour son déplacement à Ljulbjana en Eurocoupe. Le grand Victor et deux autres espoirs franciliens ont ainsi été conviés pour ce voyage en Slovénie.

Sur cette rencontre, où la JSF n’a pas réussi à créer l’exploit (75-63), Wembanyama a joué 17 minutes. Il a eu le temps de compiler de belles statistiques: 5 points à 2/3 au tir (1/2 à trois point), et surtout 6 rebonds, 4 contres et 2 passes décisives, soit 12 d’évaluation.

Cela devrait permettre à Wembanyama de faire grimper sa cote en NBA, où l’on raffole désormais des grands qui savent s’éloigner du cercle pour shooter. Vu son âge, il est attendu pour la Draft 2023, où ESPN le voit bien être choisi en n°1.  Mais il pourrait même débarquer dans la grande ligue dès 2022, si la NBA autorise les joueurs de 18 ans à se présenter à la Draft, ce qui est dans les cartons.

Le site spécialisé NBADraftRoom, qui compare le jeune Français à Kristaps Porzingis, le placerait alors en n°2 dans sa Draft prévisionnelle. Quoi qu’il arrive, l’avenir de Wenbanyama devrait très vite s’écrire en NBA. Et il y a deux fortes chances qu’il chipe à Frank Ntilikina (8e choix en 2017) le titre de joueur français drafté le plus « haut ».

 



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