L’OL reprend la main / Ligue 1 (J26)


Vainqueur à Brest au terme d’une rencontre débridée (3-2), l’Olympique Lyonnais s’est installé provisoirement dans le fauteuil de Ligue 1.

On n’attendait pas autre chose qu’un match ouvert et agréable entre cette formation de Brest rafraichissante et des Lyonnais toujours insatiables. La carotte était belle pour la bande à Garcia : le fauteuil (temporaire) de leader, et un nouvel ascendant psychologique sur des Lillois émoussés et des Parisiens engagés dans un programme copieux. L’OL a rempli son contrat à la faveur d’une très bonne première période.

Brest s’est sabordé en première période…

Tout aurait pu mal tourner, pourtant, si Lopes n’avait pas fait le métier dès les premières secondes en s’interposant sur les tentatives de Faivre (1e) et Mounié (3e). Bien entrés dans leur match, les hommes d’Olivier Dall’Oglio ont pourtant cédé sur un but bête. Sébastien Cibois, qui a voulu se jouer de Lucas Paqueta, a manqué son crochet face au Brésilien, qui a facilement marqué dans le but vide (0-1, 9e).

Trop exposés, les Brestois ont encaissé un deuxième but sur une nouvelle perte de balle dont Memphis Depay a profité. Le caviar du Néerlandais pour Houssem Aouar a permis à l’international français de doubler la mise (0-2, 29e). L’OL gérait son affaire, sans forcer. Simplement en exploitant les failles de son adversaire. Nouvelle illustration quelques minutes plus tard avec un penalty concédé par Cibois sur Depay, qui s’est fait justice pour le transformer avec autorité (0-3, 44e).

…Avant que l’OL ne se fasse peur après le repos

Dans une posture extrêmement confortable, l’OL, qui a les défauts de ses qualités, est retombé dans la facilité en seconde période. Chardonnet a relancé l’espoir pour Brest d’un coup de casque puissant suite à une combinaison sur corner (1-3, 53e). Surtout, Cardona a permis à Brest de s’offrir une fin de match intéressante en remportant son duel face à Lopes après une erreur d’alignement de De Sciglio (2-3, 74e). Bien-sûr, avant cela, les Lyonnais ont eu d’innombrables occasions de reprendre le large, mais Toko-Ekambi a manqué de réalisme (55e, 63e), tandis que Memphis a vu sa tentative échouer sur le poteau (73e). Sans conséquence, au final. Car ces incorrigibles Gones ont conservé leur avantage jusqu’au bout. Mission accomplie.

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