La remontada face au PSG ? Le Barça bégaie


Ce n’est pas avec une grande certitude que le coach du Barça Ronald Koeman évoque une éventuelle remontée au score face au PSG.

Depuis le 16 février dernier et l’indigent revers (1-4) à domicile face au PSG, le Barça semble s’être mis en mode « remontada ». Le club catalan enchaîne les bonnes performances en Liga, mais aussi en Copa. La formation Blaugrana vient d’ailleurs de réussir un exploit face au FC Séville. Une remontada, une vraie, par le spécialiste de l’exercice. Mené 2-0 à l’aller par une séduisante équipe andalouse, le club blaugrana a réussi un match épique pour éliminer les Nervionenses au terme d’une nuit folle mercredi soir (3-0).

Une victoire à la Pyrrhus pour le Barça

De quoi augurer du pire pour le PSG ? Pas vraiment… Le succès de mercredi a été pyrrhique pour les Blaugrana. Les hommes de Ronald Koeman ont énormément perdu en route. Gerard Piqué, improbable héros de la rencontre avec son but qui a propulsé les siens en prolongations dans les ultimes instants du temps réglementaire, s’est blessé au genou. Piqué a fini la rencontre en en claudiquant et en s’agrippant à son genou droit. Le Barça évoque entorse du ligament latéral interne droit du genou droit, pour un joueur forfait contre Osasuna et incertain pour Paris.

Mais ce n’est pas tout. Ousmane Dembélé a lui aussi été touché lors de cette rencontre. Auteur de la sublime ouverture du score du Barça, le Français a ressenti une douleur au mollet qui l’a forcé à céder sa place à Trincao à la 89e minute de la partie. « Dembouz » a essayé de jouer avec la douleur, mais a été contraint de finalement quitter le pré.

Bref, rien de très rassurant pour le Barça, qui devait déjà défier une montagne à Paris avec l’avance accumulée par le PSG. De quoi faire bégayer Ronald Koeman en conférence de presse à l’évocation de ce rendez-vous ardu : « Un 2-0, c’est plus facile à remonter, même si ce n’est pas facile non plus. Un 4-1, c’est autre chose… En plus, ils ont une grande équipe. Pendant le match, on verra s’il y a une opportunité de passer. Sinon, il faudra l’accepter ». Un discours déjà défaitiste ?

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