Le Bayern Munich termine le travail / Ligue des Champions (8e de finale retour)


Après son large succès à l’aller (4-1), le Bayern Munich n’a eu aucune difficulté à composter son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, au terme d’une nouvelle victoire contre la Lazio (2-1).

Déséquilibré dès le départ sur le papier, ce duel entre le Bayern Munich et la Lazio s’apparentait à une formalité après la fessée infligée à l’écurie romaine lors de la première manche (4-1). Froid, réaliste, puissant, le Bayern reste une machine fiable qui broie tous ses adversaires européens cette saison. Et s’il n’est pas épargné, lui non plus, par quelques creux, il reste bien le grand favori à sa propre succession.

Le Bayern a fait le minimum

Il n’y a pas eu de match dans ce second round. Les Bavarois se sont attelés à gérer leur avantage en faisant le strict minimum eu égard à leur force de frappe habituelle. En d’autres termes, le géant allemand n’a pas forcé son talent parce qu’il n’avait pas à le faire. Une considération qui a du sens au vu du calendrier infernal. Le premier acte a donc été très pauvre en occasions nettes, malgré une domination territoriale évidemment à l’avantage du Bayern. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir le champion en titre ouvrir le score sur un penalty provoqué par Goretzka, et transformé par l’inévitable Lewandowski (1-0, 32e).

La suite n’a pas forcément été plus reluisante, sur le fond. Un poil plus emballante dans la forme. Lewandowski aurait pu y aller de son doublé s’il avait eu un peu plus de réussite mais sa très belle frappe à l’entrée de la surface s’est écrasée sur le poteau (67e). En fait, la belle histoire est venu d’Eric Maxim Choupo-Moting. Deux petites minutes après son entrée en jeu, l’ancien Parisien a exploité une belle ouverture en profondeur d’Alaba avant de doubler la mise en solo, sur un subtil piqué (2-0, 73e).

Piquée dans son orgueil, la Lazio a eu le mérite de donner une réponse. Les Biancocelesti ont sauvé l’honneur sur une tête de Marco Parolo après coup-franc excentré astucieusement botté par Andreas Pereira (2-1, 82e). Dans sa zone de confort, le Bayern aurait pu ajouter un troisième but par Gnabry, sans réussite (89e). C’était un petit match pour l’ogre bavarois, qui poursuit sa route sans briller en attendant les grands cols.

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