Bordeaux “jouera en National 3 en août prochain”


Les Girondins de Bordeaux ont été lâchés ce jeudi par King Street, leur actionnaire majoritaire. Le club est menacé de rétrogradation en N3.

Depuis ce jeudi, tous les voyants sont passés au rouge du côté des Girondins de Bordeaux. Abandonné par King Street, son actionnaire majoritaire, le club au scapulaire est dans une situation globale catastrophique. Déjà menacé de relégation sur le simple plan sportif (les hommes de Jean-Louis Gasset sont 16e de Ligue 1, à cinq unités du barragiste nîmois), Bordeaux l’est désormais sur le plan économique et financier. Une catastrophe bien plus importante.

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Spécialiste de l’économie du sport, Pierre Rondeau a fait le point sur la situation girondine. S’il estime que tout n’est pas encore perdu, il lance un cri d’alarme : « La dette (du club) pourrait monter à 90 M€. Si la DNCG constate d’ores et déjà que ce sera compliqué pour eux, si elle regarde le marché et constate qu’aucun investisseur n’est intéressé par la marque bordelaise pour venir acheter ou couvrir la dette, remplacer King Street, alors elle prendra malheureusement la décision de dire ‘merci, au revoir’. Il reste un espoir car aujourd’hui, on ne peut pas dire que Bordeaux à couler. Mais si en juillet rien n’est fait, Bordeaux jouera le National 3 en août prochain. »

Trois niveaux de sanction

Dans son argumentation développée sur la chaîne L’Équipe, Pierre Rondeau a également égrené les différents degrés de sanction qu’encourrait le club girondin, en fonction des solutions qu’il pourrait trouver. De la procédure de sauvegarde à la liquidation judiciaire, en passant par le redressement judiciaire, l’économiste a ainsi détaillé ce qui pourrait attendre Bordeaux. Avant les Girdonins, d’autres clubs ont malheureusement eu droit à une rétrogradation liée à un problème financier. Ce fut le cas pour Evian Thonon Gaillard, Strasbourg et Bastien, sans oublier Sedan, Grenoble ou encore Le Mans.

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