Les entreprises qui fabriquent des choses utilisées pour fabriquer des choses ont vu leurs bénéfices stimulés par de fortes hausses de prix. Est-ce une mauvaise chose?


Alors que de nombreux investisseurs se sont concentrés sur la performance des entreprises de voyages et de loisirs pour évaluer la réouverture de l’économie, il y a aussi beaucoup à apprendre des entreprises industrielles qui fabriquent réellement des choses, qui sont utilisées pour rendre les choses que les gens utilisent dans leur quotidien. des vies.

Dow Inc. DOW,
+ 1,94%
a rapporté jeudi un bénéfice ajusté qui a plus que doublé, dopé par une flambée de 19% des prix locaux, avec des gains observés dans tous les segments d’activité.

La société produit des matériaux et des produits chimiques spécialisés utilisés par un large éventail de fabricants, y compris ceux qui fabriquent des voitures, des cosmétiques, des emballages alimentaires, des jouets et des produits pour nourrissons et des semi-conducteurs.

Compagnon de la société de produits chimiques Celanese Corp. CE,
+ 2,55%
a également annoncé des résultats optimistes au premier trimestre, les prix ayant augmenté de 15%.

Pendant ce temps, le producteur de cuivre Freeport-McMoRan Inc. FCX,
+ 5,18%
a rapporté jeudi qu’il était passé à un bénéfice net du premier trimestre qui était le plus élevé en près de trois ans, et un chiffre d’affaires qui avait presque doublé, le prix moyen réalisé du cuivre ayant bondi de 62%.

Souvent appelé «Dr. Cuivre », la performance du métal peut aider à diagnostiquer la santé sous-jacente de l’économie compte tenu de ses larges utilisations, telles que les communications, la construction, les ordinateurs, les voitures et les pièces de monnaie.

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FactSet, Crumpe

Il y a aussi le sidérurgiste Nucor Corp. NUE,
+ 2,29%,
qui a enregistré un bénéfice record au premier trimestre de près de 1 milliard de dollars, sur un chiffre d’affaires qui a dépassé 7 milliards de dollars, alors que les prix de vente moyens par tonne ont bondi de 25% par rapport à il y a un an, avec un environnement de demande «favorable» qui devrait se poursuivre jusqu’au reste de 2021.

Les résultats des entreprises aident à mettre en contexte les hausses plus importantes que prévu des prix de gros et de l’inflation à la consommation en mars.

Art Hogan, stratège en chef du marché chez le courtier et gestionnaire d’actifs National Holdings Corp., a déclaré que les augmentations de prix étaient un signe de force réelle et sous-jacente de l’économie, car elles reflétaient une forte augmentation de la demande.

«Cela se produit en fait pour les bonnes raisons», a déclaré Hogan.

Et tout pic d’inflation qui en résultera sera probablement temporaire, a déclaré Hogan, car l’utilisation des capacités, qui a été entravée par les verrouillages liés à la pandémie, va «s’accélérer» dans les mois à venir pour stimuler l’offre, ce qui aidera les prix à se stabiliser.

C’est essentiellement ce que le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a dit cette année, et la raison pour laquelle la Fed n’a pas commencé à freiner la croissance économique. Lisez le procès-verbal du comité de définition des politiques de la Fed en janvier.

«Lorsque vous arrêtez la fabrication, il est difficile de la redémarrer», a déclaré Hogan. «La réaction de l’offre prend plus de temps que la fonction de demande.»

Comme l’a expliqué le directeur général de Freeport-McMoRan lors de la téléconférence de la société après les résultats avec des analystes concernant la hausse des prix du cuivre, selon une transcription de FactSet: «Vous ne pouvez pas ouvrir la vanne rapidement pour ajouter de nouvelles réserves minières, et quand vous le pouvez ‘pas faire ça et le volume et la demande augmentent, cela se traduit par des prix plus élevés. “

Et le directeur général de Dow, James Fitterling, a déclaré lors d’un appel avec des analystes que ce n’était pas seulement la pandémie qui avait causé des contraintes d’approvisionnement. Il a déclaré que la tempête hivernale Uri avait eu un impact «considérable», mais temporaire, sur l’approvisionnement. «Nos collègues ont rapidement et en toute sécurité remis nos unités en ligne, dont certaines ont commencé à apparaître dans la semaine suivant la tempête», a déclaré Fitterling.

Au cours des 12 derniers mois, l’action de Dow a grimpé de 90,8% et celle de Freeport-McMoRan de 367,9%, tandis que le fonds négocié en bourse SPDR Materials Select Sector XLB,
+ 1,64%
a rallié 68,9%. Ils ont tous surperformé l’indice S&P 500 SPX,
+ 1,09%,
qui a gagné 49,4% au cours de la dernière année.

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