mouvement de protestation du peloton contre les chutes

[ad_1]

Les coureurs ont mis le pied à terre durant quelques instants en signe de protestation contre la dangerosité des tracés et les risques de chutes.

Les coureurs du Tour de France ont manifesté mardi leur mécontentement face à la multiplication des chutes, en mettant pied à terre pendant une minute, 500 m après le départ de la 4e étape entre Redon et Fougères.

177 coureurs à l’arrêt

En peloton regroupé, et au ralenti, les 177 coureurs encore en course, avec au premier rang les principaux leaders — Mathieu van der Poel en jaune, Julian Alaphilippe en vert — ont d’abord, et comme d’habitude, avalé au ralenti les neuf premiers kilomètres fictifs de l’étape, traditionnel défilé destiné à saluer le public au départ.

Arrivé au départ réel, le peloton, visiblement peu unanime sur la démarche à suivre, a continué son chemin, avant finalement de s’arrêter quelques centaines de mètres plus loin, à l’initiative du sprinteur Andre Greipel.

Pied à terre mais sans descendre de vélo, les coureurs sont restés à l’arrêt une minute, avant de reprendre la route.

Une demande de dialogue avec toutes les parties prenantes de la course

Selon Radio Tour, «les coureurs ont marqué un arrêt et roulent au ralenti pour demander qu’un dialogue sur la sécurité s’instaure avec toutes les parties prenantes du cyclisme, UCI, organisateurs, équipes et coureurs».

Depuis le début du Tour samedi, la course a été marquée par des chutes violentes et spectaculaires, aux causes multiples: une spectatrice a provoqué une chute en brandissant une pancarte ; la chaussée détrempée par la pluie a surpris des coureurs ; le profil parfois tortueux du final, et la vitesse excessive du peloton ont débouché lundi à un jeu de massacre, où sprinteurs comme grand favoris pour la victoire finale ont été meurtris dans leur chair.

Dès le km 37, une première alerte rouge avait retenti quand le vainqueur du Tour 2018 Geraint Thomas (Ineos) avait tâté du bitume, alors que Robert Gesink (Jumbo), lieutenant de Primoz Roglic, était contraint d’abandonner, victime d’un traumatisme crânien et d’une commotion cérébrale.

Dans la descente étroite et sinueuse vers Pontivy, où devait avoir lieu le premier sprint massif de la 108e édition du Tour, c’est le leader slovène qui était tombé à son tour, à la suite de son équipier américain Sepp Kuss.

Bis repetita dans un virage en descente, à moins de 5 kilomètres de la ligne: chute et ralentissement pour les sprinteurs comme Arnaud Démare (Groupama-FDJ) ou les hommes de classement comme le vainqueur sortant Tadej Pogacar (UAE) ou l’Australien Jack Haig (Bahrain), contraint d’abandonner (commotion cérébrale et fracture de la clavicule gauche).

Enfin, Caleb Ewan glissait dans le dernier virage et lors du sprint final, entraînant dans sa chute Peter Sagan. Ewan (fracture de la clavicule gauche) a également dû abandonner et sera opéré mercredi.

Longue de 150,4 kilomètres, la dernière étape bretonne de la 108e édition de la Grande Boucle ne comporte aucune ascension répertoriée. L’arrivée à Fougères est prévue entre 16h50 et 17h10. Lors de la dernière venue de la Grande Boucle à Fougères en 2015, le Britannique Mark Cavendish avait dominé le sprint du peloton devant l’Allemand André Greipel et le Slovaque Peter Sagan, tous présents au départ de l’édition 2021.

[ad_2]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*