Rêvé par Michel Platini, ébranlé par la crise sanitaire, le championnat d’Europe aux onze pays hôtes débute ce vendredi. Avec un an de retard et dans un contexte à la fragilité tenace.
Il y a un an et demi – une éternité à l’aune de ces temps bouleversés -, le tirage au sort de l’Euro avait accouché d’un match d’ouverture prometteur et électrique entre l’Italie et la Turquie. Si l’affiche conserve son éclat, l’atmosphère aura largement perdu en incandescence ce vendredi à Rome (21 heures) où seulement 16.000 spectateurs garniront les tribunes d’un stade olympique pouvant en accueillir quatre fois plus. Mais, dans la Ville éternelle comme à Bakou, Copenhague, Saint-Pétersbourg et toutes les cités hôtes de ce championnat d’Europe au format inédit, l’essentiel est ailleurs. Le tournoi continental, qui n’avait pas résisté à la première vague de l’épidémie mondiale au printemps 2020, aura cette fois bien lieu (11 juin-11 juillet). Avec un an de retard, un pays en moins (l’Irlande) et dans des enceintes plus ou moins garnies selon la situation sanitaire des territoires concernés.
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