«C’était important de retrouver notre identité»

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L’entraîneur de l’équipe de France féminine de basket livre son sentiment après le succès de ses joueuses contre la Roja, ce samedi, à Bercy (80-75).

À l’Accor Arena

Une belle réaction après la défaite en Espagne jeudi (72-61) : «C’était important de faire un retour au jeu positif. On a parlé des conditions du match en Espagne. C’était important de retrouver notre identité. Il y a eu des hauts et des bas, mais globalement je trouve que le match a été intéressant, les filles sont revenues dans l’engagement, l’exigence, un peu plus dans le contrôle du ballon. C’était important de partir sur cette bonne impression avant trois jours de repos.»

Gaby Williams libérée : «Je sais qu’elle est capable de faire cela, mais elle n’aime pas avoir la lumière sur elle. Elle fait preuve d’humilité, d’abnégation, de travail… Ses premiers mots quand je l’ai appelée, c’était : “je veux faire partie de cette équipe et me fondre dans un collectif”. Ça fait un moment que je lui demande d’être elle-même parce qu’elle nous apporte quand elle est comme ça. Elle avait un peu du mal à prendre des initiatives. Ce match peut être un déclic pour elle dans la façon de se comporter. C’est ce que je lui ai dit. C’est exactement ce que j’attends d’elle. Quand elle est comme ça, elle est redoutable parce qu’elle est partout, en défense, aux rebonds, le dribble, le tir en agressivité et de loin… C’est très intéressant pour nous. Et elle montre aussi le chemin à suivre pour d’autres joueuses. C’est bien ce qu’elle fait.»

Alexia Chartereau en dedans : «On va aussi lui laisser du temps. On sort d’une compétition internationale qui n’a rien à voir avec le championnat de France, même si notre championnat est très relevé. C’est une jeune joueuse, on a tendance à l’oublier. 22 ans et MVP de la Ligue féminine dans un grand club comme Bourges, c’est formidable. Ce qui m’intéresse, c’est que lorsqu’une est un peu moins bien, l’autre prenne le dessus. Il y a une deuxième compétition. Il n’y a pas de raison qu’elle ne puisse pas se libérer. Ce n’est pas la même chose de jouer en équipe de France et en club. Il faut partager le temps de jeu et être performante sur des périodes plus courtes. Rappelons juste qu’elle fait partie des jeunes joueuses de cette équipe de France mais je n’ai pas de doute qu’elle a la faculté à apporter à cette équipe.»

Marine Fauthoux déjà performante : «Elle est taillée pour progresser encore et longtemps au vu de son jeune âge. Elle a joué un peu en surrégime en Espagne, elle n’avait pas le rythme de la compétition même si elle s’est entretenue et elle a manqué de lucidité dans les choix, elle avait perdu beaucoup de ballons. Ce soir, elle est performante au poste de meneuse. Quand on est une jeune joueuse, ce n’est pas simple d’être la meneuse d’une sélection et de l’équipe de France en particulier. Elle a répondu de la meilleure des façons et je vais l’encourager dans ce qu’elle a fait ce soir, en étant présente en défense, en relançant vers l’avant, en prenant des initiatives, de bons choix. Ce ne sera peut-être pas toujours comme ça, il y aura des jours de moins bien. C’est aussi ça la jeunesse… La force de cette équipe, c’est qu’on peut trouver des solutions avec d’autres joueuses.»

Marine Johannès : «Elle n’a pas beaucoup joué au poste de meneur. Il ne faut pas oublier d’où les filles sortent. Je le dis avec beaucoup d’humilité. Elles sont sur le pont depuis le 17 mai, elles ont eu quatre ou cinq jours de repos avant d’aller en Espagne. Ça fait beaucoup de choses à digérer. Certaines digèrent plus que d’autres. Marine Fauthoux amène du sang frais. On va se retrouver dans trois jours pour deux jours de travail avant de partir au Japon. Je ne suis pas inquiète. Ça démarre le 27 juillet. On a encore du temps, mais aussi beaucoup de choses à traverser d’ici-là, avec deux matches de préparation et surtout des entraînements. Il faut laisser le temps. Certaines ont joué plus que d’autres, ont été plus impactées que d’autres. Marine a été moins dans le scoring, plus dans la passe… On la connaît.»

Qui en titulaire à la mène : «Je fais souvent des choix de cinq de départ et non de cinq titulaire, en fonction de l’équipe d’en face. On va jouer une équipe asiatique (Japon), puis une sélection africaine (Nigeria). Ça va changer un peu de l’Euro. Elles savent qu’on est une équipe. Tout le monde peut apporter. Des choix seront faits. Il n’y en a pas une plus titulaire qu’une autre. Il y aura peut-être aussi des choix en raison d’un bobo. C’est comme cela pour toutes les joueuses. On fonctionne avec des cinq de départ. S’il y avait quelque chose de majeur, ce serait plus des deux ou trois que des cinq (sourire).»

Propos recueillis en conférence de presse

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