Tadej Pogacar, nouveau chef de bande du peloton


PORTRAIT – Le Slovène de 22 ans, symbole d’aisance et de supériorité tout au long de l’édition 2021 du Tour de France, s’est octroyé sur les Champs-Élysées un deuxième sacre mérité.

Vendredi dernier, au départ de Mourenx, Eddy Merckx annonçait sans ambages que Tadej Pogacar deviendrait «le premier coureur à gagner plus de cinq Tours de France». Refrain connu, Bernard Hinault nous l’avait servi pour Jan Ullrich en 1997, et puis l’affaire Festina et le retour du miraculé Lance Armstrong avaient balayé ces prévisions optimistes. Le prodige slovène de 22 ans, qui vient de conserver avec la morgue de la jeunesse sa couronne dans la Grande Boucle n’en demande pas tant. Plus jeune vainqueur du Tour de l’ère moderne l’an dernier, il aspire seulement à cette insouciance qui, pour l’instant, le protège autant des critiques et des doutes que des timides banderilles de ses adversaires. Tout semble glisser sur la tunique jaune de ce gamin grandi trop vite, tombé dans le cyclisme comme dans un chaudron de potion magique et qui semble encore s’étonner d’être là à dominer la plus grande course cycliste du monde de son regard ahuri et de ses épaules parées de trois maillots distinctifs:

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