Thomas Bach, la symphonie inachevée du président du Comité international olympique


PORTRAIT – Tokyo et Thomas Bach sont intimement liés. Le dirigeant a été élu à la tête du CIO en septembre 2013. Trois jours avant, Tokyo, au comble de l’émotion, décrochait le sésame olympique.

À Tokyo

Tokyo marquera un tournant dans l’histoire olympique. Sur scène, pour les «JO de la pandémie», condamnés à évoluer à huis clos, comme en coulisses. L’élection de Brisbane (qui était déjà candidate aux Jeux de 1992), comme ville hôte, et seule candidate, des Jeux olympiques et paralympiques 2032 a été glissée sous la porte, quand, il y a quelques mois à peine, une telle attribution faisait l’objet d’un suspense entretenu, d’une mise en scène théâtrale, de tractations enfiévrées en coulisses, avant l’émotion de l’enveloppe décachetée. Les temps changent (et les candidatures se raréfient). Le chemin conduisant jusqu’à la cérémonie d’ouverture à Tokyo a été éreintant et laissera des traces.

«Durant ces quinze derniers mois, tous les jours nous avons douté. Quand nous avons annoncé le report des JO d’un an (en mars 2020), nous ne savions pas ce que cela allait donner. Et cela s’est révélé bien plus complexe qu’imaginé. Chaque jour, nous avons pris des décisions et, le lendemain, il fallait

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