Un solide Berrettini prive Auger-Aliassime d’une première demie de Grand Chelem


L’Italien a eu le dernier mot face au Canadien 6-3, 5-7, 7-5, 6-3, pour une première qualification dans le dernier carré de Wimbledon.

Même si l’on peut encore le considérer comme un jeune joueur, l’Italien Matteo Berrettini, 25 ans, a fait parler son expérience ce mercredi face au prodige canadien Felix Auger-Aliassime, 19 ans et novice à ce niveau. La marche était un peu haute pour le 19e mondial face au 9e mondial, déjà demi-finaliste de l’US Open 2019 (battu par Ndal) et quart de finaliste cette année à Roland-Garros (battu par Djokovic). Alors qu’il restait sur trois victoires sans perdre un set contre Van der Zandschulp, Bedene puis Ivashka, le numéro un transalpin a toutefois concédé un set face à FFA. Mais plus efficace dans les moments importants, il a su faire la différence, s’appuyant également sur son gros service et son énorme coup droit.

Sur une faute d’Auger-Aliassime en revers, l’Italien a réussi le premier break du match, puis a mené 5-1, avant de conclure 6-3. Trop approximatif, le Québécois a multiplié les fautes (11 dans le premier set), avant de se réveiller et de rentrer dans son quart de finale. Le match est alors devenu un vrai combat. Un match en montagnes russes toutefois, avec deux joueurs sur courant alternatif. Le Canadien a recollé à un set partout (7-5). Bien aidé, il est vrai, par les fautes de Berrettini (20 ! dans le deuxième set). Les débats ont été très équilibrés dans le troisième acte, mais cette fois-ci, c’est FAA qui a craqué dans le onzième jeu offrant le break à l’Italien, s’imposant dans cette manche (7-5).

L’élève de Toni Nadal a accusé le coup et Berrettini s’est envolé, chipant le service adverse d’entrée de quatrième set. L’Italien, très solide au service, n’a rien lâché pour aller chercher sa deuxième demi-finale en Majeur. Il est devenu le premier Transalpin de l’ère Open à atteindre les dernier carré à Wimbledon. En attendant encore mieux, il partira légèrement favori face à Hubert Hurkacz, le bourreau de Roger Federer.

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