ANALYSE – Pour la première fois, un homme, le gymnaste Samir Aït Saïd, et une femme, la judokate Clarisse Agbegnenou, mèneront les troupes françaises lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Tokyo.
Envoyé spécial à Tokyo
Pour la première fois, vendredi au stade olympique de Tokyo, l’équipe de France défilera derrière deux porte-drapeaux lors de la cérémonie d’ouverture (20 heures au Japon, 13 heures en France). Un homme, le gymnaste Samir Aït Saïd, et une femme, la judokate Clarisse Agbegnenou. Parité oblige. Un choix (vivement) encouragé par le Comité international olympique (CIO), mais qui n’avait rien d’une obligation. Sauf qu’une telle solution trottait déjà dans la tête d’un certain nombre de membres du mouvement olympique hexagonal, qui n’attendait plus qu’un feu vert venu d’en haut. Hélas, cette grande première interviendra dans un contexte bien morne, dans un stade dépourvu de public et avec des mesures sanitaires qui rendront ce traditionnel grand moment de partage entre athlètes du monde entier bien froid et solennel.
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Néanmoins, cet environnement morose n’enlèvera rien «au bonheur» d’une Clarisse Agbegnenou qui avait à cœur de succéder à son collègue judoka et ami Teddy Riner.
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