Venus et Serena Williams, les tours (presque) jumelles du tennis


MA SŒUR, MON MIROIR (3/6) – Les Américaines ont tout gagné sur les courts de tennis. En Grand Chelem et aux Jeux olympiques. Après deux décennies au sommet, elles ne sont toujours pas rassasiées. Histoire d’une ascension familiale hors norme qui sera bientôt adaptée au cinéma.

3 juillet 1990. Le New York Times consacre un article à la «Cendrillon du ghetto», sous le titre «Statut: invaincue. Futur: rose. Âge: 10 ans.» Venus Williams entre en scène. Moins d’un an plus tard, le prestigieux quotidien invite encore en une la jeune Américaine accompagnée cette fois de sa sœur cadette, Serena (9 ans), avec ce titre:«Les joueuses prodiges aiguisent l’appétit des agents». L’histoire est en marche. Elle connaîtra des soubresauts. Mais en 2021, elle se poursuit. Au sommet, ou tout près.

En 1999, avant la première finale opposant ses filles, à Miami, Richard Williams, leur père, entraîneur et manager de cet incroyable duo de sportives qui a fait l’objet de reportages, de livres, d’un documentaire et fera bientôt l’objet d’un film (avec Will Smith) décrit comment il a décelé les prédispositions des joueuses :«La première fois que j’ai emmené ma fille sur un court de tennis, j’ai laissé ma Volkswagen déglinguée et j’ai fait trois kilomètres jusqu’à la maison pour dire à ma

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