Laurent Tillie, l’émotion du point final


Le sélectionneur de l’équipe de France de volley-ball a laissé éclater son enthousiasme après la victoire des Bleus contre la Pologne et l’Argentine.

Envoyé spécial à Tokyo

Au pied de la dernière marche, avant la finale contre la Russie (ce samedi à 14h15), Laurent Tillie, le sélectionneur de l’équipe de France de volley-ball, s’est autorisé un bref relâchement: «C’est un petit aboutissement.» Lui, le perfectionniste, l’éternel insatisfait. Les Bleus jouaient bien plus qu’une demi-finale olympique jeudi contre l’Argentine.

Il fallait chasser des fantômes. Le technicien ouvre son cœur et tourne avec émotion les pages de l’album souvenir du volley-ball tricolore: «J’avais deux frustrations en tant que joueur qui ont pesé très lourd dans ma façon d’entraîner et de voir ma fonction d’entraîneur. Avec la génération 1986, on s’est entraînés pendant un an et demi pour le championnat d’Europe, on était complètement amateurs. On a tout laissé tomber, les études, le travail pour avoir un type d’entraînement américain ou soviétique. On rêvait d’une médaille et d’aller à Bercy pour jouer une demi-finale et une finale. On s’est fait sortir avant, on

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