Alaphilippe et Hamilton dans l’histoire, le RC Toulon à la dérive… Le carnet de notes du week-end sport


DÉCRYPTAGE – Retrouvez les bons et mauvais points décernés par la rédaction des sports du Figaro après le week-end qui vient de s’achever.

Tops

Alaphilippe, un doublé historique (10/10). La victoire du Français Julian Alaphilippe dimanche aux Mondiaux de cyclisme est un exploit rare : seuls sept coureurs ont remporté deux années de suite un titre de champion du monde depuis la première édition en 1927. Un seul, le sprinteur slovaque Peter Sagan, a gardé trois saisons consécutives le maillot arc-en-ciel. «Jamais deux sans trois, on ne sait jamais», a commenté Julian Alaphilippe. Qui devient le premier Français à conserver son titre, le premier Français également à être sacré à deux reprises. Un tour de force historique !

Hamilton, le pur 100 (10/10). Au terme d’une course folle qu’il n’a menée que lors des trois derniers tours, en faisant le bon choix de gommes avec les intermédiaires, Lewis Hamilton a décroché son centième succès en carrière, dimanche, lors du GP de Russie à Sotchi. Le septuple champion du monde continue d’entretenir sa légende. Il a dorénavant remporté 35.59% des Grand Prix dont il a pris le départ, une course sur trois donc. Et il reprend aussi la tête du championnat du monde avec deux points d’avance sur Max Verstappen (246.5 contre 244.5).

Intouchables All Blacks (8/10). Le rugby est un sport qui se joue à XV et à la fin, c’est la Nouvelle-Zélande qui gagne. Les All Blacks ont remporté samedi le Rugby Championship en dominant in extremis les champions du monde sud-africains (19-17), à l’occasion de la 100e confrontation entre les eux mastodontes sudistes. Les Springboks ont fait plus que rivaliser mais ils ont cédé, en toute fin de match, sur une superbe pénalité en coin, de 40 mètres, de Jordie Barrett (78e). Imparable. Après la désillusion de la dernière Coupe du monde au Japon (défaite en demi-finale contre l’Angleterre), les Néo-Zélandais ont repris leur marche triomphale, signant une 18e victoire en 26 éditions de la compétition phare de l’hémisphère sud. Le choc contre le XV de France, le 20 novembre prochain au Stade de France, sera un véritable test de croissance pour la jeune garde de Fabien Galthié.

8/8 : le PSG écrase la Ligue 1

Certes, le PSG « n’a pas toujours été convaincant » depuis le début de la saison, comme le reconnaît Abdou Diallo. « mais on avance, on grandit comme équipe. Ça prendra du temps. On commence à être beaucoup plus solide, en bloc », souligne l’international sénégalais, après la victoire parisienne sur Montpellier, samedi (2-0). Et c’est vrai qu’il y avait du mieux dans le contenu. Pour ce qui est du bilan comptable, ciel dégagé. « Je ne sais pas si c’est une soirée parfaite, mais c’est une bonne soirée, notre huitième victoire en huit matches de Ligue 1 », savoure Mauricio Pochettino, dont l’équipe compte neuf points d’avance sur Lens (2e) au classement de la Ligue 1. Le tout sans blessé et avec les retours annoncés de Marco Verrati et Lionel Messi. « C’est une bonne façon de préparer ce match contre City, un grand adversaire », ajoute l’entraîneur argentin. City, une autre paire de manche… En attendant, tout roule pour le Paris-SG en championnat de France.

Flops

L’Europe a pris l’eau en Ryder Cup (2/10). Les tenants du titre n’ont pas existé durant les trois jours de la mythique compétition par équipes de golf. Sur le papier, les Américains étaient les plus forts. C’est entendu. Avec 80 % du top 10 mondial dans ses rangs et un classement moyen (9e), la Team US avait tous les atouts pour prendre sa revanche après la déculottée du golf National, il y a trois ans 17½ à 10½. Mais tout de même. Concassée , l’équipe européenne a subi une défaite historique. Alors, oui, les Américains ont joué à un niveau exceptionnel, mais les choix du capitaine Padraig Harrington ont laissé songeur et il n’y a jamais eu d’étincelle chez ses joueurs. Cette fois, le plan de jeu et l’esprit d’équipe étaient du côté des Américains. L’ancien numéro un mondial Rory McIlroy a touché le fond lors des doubles (deux défaites), avant de relever la tête, dimanche, en simple (une victoire) et de verser des larmes émouvantes. Trop peu, trop tard.

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Toulon n’en finit pas de couler (2/10). Certes, les Toulonnais ont eu la balle de match qui leur aurait permis de s’imposer à Aimé-Giral contre Perpignan (12-9). Mais, ils l’ont gâchée. Comme tant d’occasions dans ce match. De fautes à la pelle, un jeu stérile, le RC Toulon est loin des standards d’un prétendant au top 6. Et ce n’est pas nouveau. Les semaines se suivent et les contre-performances se multiplient. Depuis son arrivée sur la Rade, le manager Patrice Collazo n’y arrive pas. Incapable d’imposer son jeu, de tirer le meilleur d’un effectif pourtant de qualité. Et la grogne des supporters se fait de plus en plus forte. Jusqu’à quand ?

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