Des dirigeants politiques, des membres de la famille et des milliers de fans ont rendu un dernier hommage au grand musicien grec Mikis Theodorakis qui a été enterré jeudi sur l’île de Crète.
Tenant des fleurs et des branches d’olivier, les spectateurs vêtus de noir ont chanté des chansons composées par Theodorakis alors que son cercueil était transporté d’une chapelle au cimetière près de la ville portuaire de La Canée.
Theodorakis, décédé la semaine dernière à l’âge de 96 ans, était connu internationalement pour son activisme politique et sa carrière musicale prolifique qui comprenait un large éventail d’œuvres, des symphonies entraînantes aux musiques populaires de télévision et de films, y compris pour « Serpico » et « Zorba le Grec. “
On se souvient également de lui pour son opposition à la dictature militaire qui a gouverné la Grèce de 1967 à 1974, période au cours de laquelle il a été persécuté et emprisonné et sa musique interdite.
Avant que son cercueil ne soit enterré dans le sol, le musicien grec Dimitris Basis a chanté la triste composition de 1960 “Mana Mou Kai Panagia” – Ma mère et Sainte Marie. Montrant une émotion visible, la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou s’est tenue à proximité et a prononcé ces mots.
Partie intégrante de la scène politique et musicale grecque depuis des décennies, Theodorakis est décédé jeudi dernier à Athènes. Son corps a été déposé dans une chapelle de la cathédrale d’Athènes pendant trois jours, avant d’être transporté en Crète par ferry pendant la nuit.
Des milliers de personnes l’attendaient sur l’île, où la fanfare municipale a ouvert la voie alors que son corbillard se dirigeait vers la cathédrale de La Canée.
Le Premier ministre du pays et les chefs des partis d’opposition se sont également rendus dans le village de Galatas, à la périphérie de La Canée, la maison ancestrale de Theodorakis, où se tenait le principal service funéraire.
“Nous faisons nos adieux à un grand grec œcuménique qui a servi les valeurs de liberté, de justice et d’unité de ses compatriotes”, a déclaré le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.
“C’est un adieu approprié de chanter tranquillement ses chansons aujourd’hui, pour honorer la mémoire de ce grand et unique compositeur.”
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