Ulcéré par la volonté de douze clubs dissidents de créer une Super Ligue fermée, Aleksander Ceferin est peut-être allé un peu vite en besogne. Et le patron de l’Union européenne de football (UEFA) pourrait bien se retrouver dans la position de l’arroseur arrosé. Ce sera le cas s’il n’annule pas rapidement les sanctions décrétées par son instance à l’encontre du Real, du Barça et de la Juve.

D’après les informations de AS, le juge Manuel Ruiz de Lara, en charge du litige entre l’UEFA et les clubs fondateurs de la Super Ligue, a donné cinq jours à Ceferin pour abandonner toute idée de sanction. S’il ne s’exécutait pas, alors le natif de Ljubjana (Slovénie) serait alors poursuivi pour délit de désobéissance. Selon je juge, « l’UEFA n’a aucunement prouvé qu’elle avait jusqu’à présent annulé les procédures disciplinaires ouvertes par elle, à l’encontre du Real Madrid, du FC Barcelone et de la Juventus« .

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