Lens, c’est du sérieux / Ligue 1 (J6)


Lens s’est imposé à Marseille pour dépasser son adversaire du soir, ce dimanche, au terme d’un match haletant et renversant (3-2).

Cette fois-ci, ils ne peuvent plus se cacher. En douchant l’OM au Vélodrome, en prime time, un dimanche soir, Lens a pris date pour cette saison 2021-22, laissant son costume de poil à gratter gentillet pour endosser celui d’outsider à faire tomber. Dans cette affiche qui opposait les deux premiers poursuivants du PSG, la bande à Franck Haise a eu le dernier mot. C’était une belle publicité pour le jeu en Ligue 1. Une de plus.

Lens douche l’OM d’entrée de jeu

Il faut dire que cette victoire lensoise s’est dessinée assez tôt. Les Sang et Or n’y sont pas étrangers, leur adversaire non plus. Car l’OM a bien mis une demi-heure à entrer dans ce match. Après une première alerte de Fofana qui a contraint Pau Lopez a sortir le grand jeu (5e), Sotoca a débloqué la situation en transformant avec autorité un penalty validé par la VAR (0-1, 9e). Un premier coup de tonnerre avant le coup de grâce. Peu avant la demi-heure de jeu, Frankowski a décroché la palme de la plus belle note artistique en enroulant une merveille de tir après un enchaînement technique de haute voltige (0-1, 27e).

Payet a sonné la révolte

Au pied du mur, l’OM a donc commencé son match. Le dernier quart d’heure de ce premier acte s’est alors embrasé sous l’impulsion d’un Payet déterminant. Le meneur de jeu marseillais a d’abord sonné la révolte en bottant avec succès un coup-franc qu’il avait lui-même obtenu (33e). Puis il a ensuite plongé le Vélodrome dans une douce euphorie en transformant un penalty provoqué par le jeune Dieng (2-2, 45e+3). Dès lors, les deux équipes ont donné l’impression de marcher sur un fil, pendant tout le second acte.

Lens n’a rien lâché

Ce match aurait donc pu basculer du côté de Marseille. Les hommes de Sampaoli ont eu leur temps fort, au retour des vestiaires. Ünder a trouvé la barre (56e), avant que Dieng ne bute sur Leca dans la foulée (57e). Mais il est à noter que Lens sait aussi bien souffrir que briller. Après avoir laissé passer l’orage, les Sang et Or ont trouvé un second souffle pour mieux finir. Entré en jeu, Wesley Saïd a fait passer un premier frisson face à Lopez (68e), avant de libérer les siens quelques minutes plus tard sur une tête puissante (2-3, 71e). Lens aurait même pu accroître son écart si Lopez ne s’était pas interposé sur un festival de Sotoca (81e). L’addition était réglée. Lens dépasse l’OM pour s’installer dans le fauteuil de dauphin.

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