L’Italie, nouvelle équipe à (a)battre

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Alors que les champions d’Europe reprennent la compétition face à la Bulgarie ce jeudi, Mancini et ses hommes reprennent leur route vers le Qatar avec un nouveau statut à assumer.

L’Italie va-t-elle redescendre de son petit nuage après son été de rêve, conclu en apothéose du côté de Wembley face à l’Angleterre ? La rentrée des champions d’Europe face à la Bulgarie ce jeudi soir (20h45) devrait apporter des premiers éléments de réponse.

Le nouveau défi de Mancini

Après avoir relevé une Italie moribonde et blessée dans son ego de championne par sa non-participation au Mondial 2018, le «Mancio» est face à l’un des plus grands défis d’une carrière d’entraîneur : savoir maintenir un groupe de champions concernés et au sommet. Demandez à Didier Deschamps et à son groupe de champions du monde, ils en savent quelque chose depuis leur déconvenue face à la Suisse en huitièmes de finale du dernier Euro (défaite 3-1).

Fidèle au dicton qui intime de ne pas changer «une équipe qui gagne», le sélectionneur italien a fait appel aux 25 champions d’Europe à l’exception de Leonardo Spinazzola encore en train de soigner sa terrible blessure après sa rupture du tendon d’Achille face à la Belgique (2-1). Cependant, Roberto Mancini a décidé de faire appel à un groupe élargi de 36 joueurs afin d’instaurer un début de renouvellement – et pourquoi pas de compétition – au sein d’un effectif qui ne doit pas se reposer sur ses lauriers dans sa quête vers le mondial 2022 au Qatar. Parmi eux, le prometteur mais fragile Nicolo Zaniolo (22 ans) ou l’ex-parisien Moise Kean (21 ans), de retour à la Juventus depuis peu.

«Revivre les mêmes émotions» au plus vite

Interrogé sur le retour de sa sélection sur le terrain pour la première de son équipe depuis la finale de l’Euro, le coach italien a déclaré être «heureux de jouer en tant que champions d’Europe» même si les joueurs «ont conscience de l’importance de bien débuter demain». Mancini se sait même attendu puisqu’il joue maintenant «en tant que champion d’Europe». Même son de cloche du côté de l’expérimenté défenseur Leonardo Bonucci (34 ans) qui a insisté sur l’envie de «revivre» et de «transmettre» toutes ses émotions au public italien qui retrouvera pour la première fois sa Squadra Azzura championne d’Europe face à la Bulgarie. Un public jouant un rôle moteur central dans la construction de cette équipe championne d’Europe qui avait répété à maintes reprises son envie de ravir le peuple italien durement frappé par le Covid-19.

Face à eux se dresse une équipe de Bulgarie que la Nazionale avait affronté en mars dernier, toujours dans le cadre des qualifications pour le Mondial. L’Italie l’avait emporté (2-0) grâce à des réalisations de Belotti sur penalty et de Locatelli. Mais pour Bonucci, il s’agit d’une équipe «dangereuse» car «très rugueuse» et bien plus «avancée sur le plan athlétique» que les Italiens qui n’ont repris leur championnat, pour la plupart, que depuis deux semaines. L’autre objectif de la soirée sera de porter à 35 le nombre de matchs sans défaite de l’Italie, une série entamée après le revers face au Portugal (1-0) datant du 10 septembre 2018. Ce jeudi soir, les Italiens joueront donc avec un double enjeu, celui d’assumer leur statut d’invincibles champions d’Europe, mais aussi et surtout, de ne pas décevoir un public qui croit plus que jamais en sa Squadra Azzura.

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