«Je me sens comme une bête furieuse, un taureau»


VU D’AILLEURS – Il dit que le sacrifice lui donne du plaisir et que les difficultés le motivent. Discret, méfiant et toujours imprévisible, Diego Pablo Simeone, El Cholo, fête ses dix ans à la tête de l’Atlético de Madrid. Il se considère comme un chef d’orchestre.

Par Jesús Ruiz Mantilla (El País)

Le 7 janvier prochain, Diego Pablo Simeone fêtera ses 10 ans sur le banc de l’Atlético de Madrid. Un événement plutôt insolite dans le monde du football. Si son recrutement avait été annoncé le 23 décembre de l’année précédente, c’est à cette date, en 2012, qu’il dirigea son premier match. Cet exploit de continuité inédit dans le football européen est en grande partie dû au caractère imprévisible de celui que l’on appelle El Cholo. D’aucuns affirmeront sans doute que cette attitude est peu recommandable pour un entraîneur. Diriger une équipe demande de la discipline, y compris pour éviter de révéler ses cartes. Pourtant, l’imprévisibilité de Diego Simeone cache une logique profonde bien éloignée des préceptes des manuels.

Souvenons-nous lorsque l’Atlético a remporté la dernière Liga, à Valladolid. Ce qui est prévisible dans ces cas-là, ce que l’on attend tous de l’autre côté de l’écran ou en écoutant les envolées hystériques des journalistes sportifs, ce…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 95% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

«Je me sens comme une bête furieuse, un taureau»


VU D’AILLEURS – Il dit que le sacrifice lui donne du plaisir et que les difficultés le motivent. Discret, méfiant et toujours imprévisible, Diego Pablo Simeone, El Cholo, fête ses dix ans à la tête de l’Atlético de Madrid. Il se considère comme un chef d’orchestre.

Par Jesús Ruiz Mantilla (El País)

Le 7 janvier prochain, Diego Pablo Simeone fêtera ses 10 ans sur le banc de l’Atlético de Madrid. Un événement plutôt insolite dans le monde du football. Si son recrutement avait été annoncé le 23 décembre de l’année précédente, c’est à cette date, en 2012, qu’il dirigea son premier match. Cet exploit de continuité inédit dans le football européen est en grande partie dû au caractère imprévisible de celui que l’on appelle El Cholo. D’aucuns affirmeront sans doute que cette attitude est peu recommandable pour un entraîneur. Diriger une équipe demande de la discipline, y compris pour éviter de révéler ses cartes. Pourtant, l’imprévisibilité de Diego Simeone cache une logique profonde bien éloignée des préceptes des manuels.

Souvenons-nous lorsque l’Atlético a remporté la dernière Liga, à Valladolid. Ce qui est prévisible dans ces cas-là, ce que l’on attend tous de l’autre côté de l’écran ou en écoutant les envolées hystériques des journalistes sportifs, ce…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 95% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*