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Auteur d’une magnifique performance lors de la danse rythmique – synonyme de record du monde sur ce format court –, le couple français occupe la tête du concours de danse sur glace avant le libre de lundi (à partir de 2h15).
Envoyé spécial en Chine
Jusqu’ici, tout va bien. Très bien même pour Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron. Cette fois, pas de tour de cou qui se détache comme à Pyeongchang, ce qui les avait privés d’une fort probable médaille d’or olympique. Leur tenue, en plus d’être superbement élégante, a… tenu, et rien n’est venu perturber leur magnifique prestation sur deux morceaux de John Legend, «Made to love» et «U move, I move». Avec une thématique commune pour tous, à savoir les danses urbaines. Que le couple français a parfaitement su faire sienne, tout au long d’une chorégraphie d’une énergie folle, avec des mouvements de bras d’une vitesse ahurissante et des difficultés techniques étourdissantes. Le tout réalisé avec grâce pour obtenir la note finale de 90,83 points, synonyme de nouveau record du monde sur ce format court, que les Français détenaient déjà.
Une performance qui a étourdi la concurrence. À commencer par les champions du monde en titre, les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, les derniers – et seuls – à avoir battu le couple français lors du Championnat d’Europe 2020 depuis Pyeongchang. Mais ce samedi, dans la patinoire de Pékin, ils ont dû s’avouer vaincus. Malgré un excellent programme, ils n’ont été crédités que d’une note de 88,85, à la fois inférieure sur le plan technique et artistique. L’expression de leurs visages au moment de découvrir leur note en disait plus long que des mots sur leur désarroi du moment, et le sentiment que, peut-être, l’or venait déjà de leur passer sous le nez.
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Les cartes (bien) en main pour l’or
Aucun des autres couples qui suivront ne viendra menacer le leadership du duo Papadakis-Cizeron, ni même s’immiscer entre eux et leurs dauphins russes. Et l’écart entre le couple français et les troisièmes, les Américains Madison Hubbell et Zachary Donohue, s’avère déjà très confortable (plus de trois points et demi). Mais évidemment, dans la nuit de dimanche à lundi en France (à partir de 2h15), les quadruples champions du monde ne viseront que l’or, le seul titre majeur qui manque encore à leur palmarès. Et cette fois, contrairement aux Jeux 2018, ils auront toutes les cartes en main pour réaliser leur rêve.
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