Toulouse retrouve ses internationaux, et sa redoutable force de frappe ?

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Le champion de France et d’Europe en titre, qui reçoit Lyon ce dimanche, peut à nouveau compter sur ses meilleurs éléments à l’approche du sprint finale en Top 14 et en Champions Cup.

«C’est plus facile de rejouer quand tu as gagné et que tout a été positif. C’est plus difficile quand tu as terminé cinquième du Tournoi et que tu as ramassé tous les week-ends.» Clément Poitrenaud, l’entraîneur des trois-quarts toulousains, plante le décor au moment où le Stade Toulousain, seulement sixième au classement après la victoire de La Rochelle sur le Racing 92, retrouve l’ensemble de ses forces vives (11 vainqueurs du Grand Chelem !) avant de recevoir Lyon (21h05), en clôture de la 21e journée du Top 14.

Ugo Mola, le manager du Stade Toulousain, a décidé de titulariser les internationaux qui étaient remplaçants en équipe de France. Ainsi, débuteront dimanche soir le talonneur Peato Mauvaka, l’ailier Matthis Lebel et l’arrière Thomas Ramos. Thibaud Flament, habituel deuxième-ligne, débutera lui au poste de flanker. Sur le banc des remplaçants, on retrouve l’artillerie lourde, très lourde : le talonneur Julien Marchand, le pilier gauche Cyril Baille, le troisième-ligne François Cros et l’habituelle charnière composée du demi de mêlée Antoine Dupont et de l’ouvreur Romain Ntamack. Un banc XXL.

Le groupe a été en constante progression durant les doublons. La dynamique s’est enclenchée sans les internationaux

Clément Poitrenaud

Autant de retours qui «changent beaucoup de choses, poursuit Poitrenaud. Le nombre de joueurs présents à l’entraînement, la qualité de l’effectif global, la dynamique qui est positive suite au Grand Chelem. Ce qui est intéressant c’est qu’on sort d’une bonne performance sans eux. Le groupe a été en constante progression durant les doublons. La dynamique s’est enclenchée sans les internationaux.»

À l’approche du sprint final, le Stade Toulousain veut revenir aux avant-postes. «Tout le monde se retrouve, c’est évidemment très positif. Après, il va falloir un petit laps de temps pour que tout le monde se reconnecte, se retrouve sur les mêmes objectifs de la fin de saison. J’espère que ça va arriver rapidement», souligne l’entraîneur des arrières toulousains.

Les internationaux ne sont pas idiots, ils ont vu les matches à la télé, ils connaissent le classement. Ce sont des garçons qui ont du mal à supporter l’échec

Clément Poitrenaud

Et l’ancien arrière international de poursuivre : «On n’a pas le matelas qu’on avait les saisons précédentes (huitièmes de finale compliqués contre l’Ulster, NDLR) pour pouvoir gérer l’effectif et les échéances européennes qui arrivent plus tôt. C’est un nouveau défi en termes de gestion du groupe. On n’a pas de joker pour cette fin de saison.» Victorieux de deux de leurs trois derniers matchs (UBB, MHR), les Toulousains avaient réussi à stopper leur série noire de cinq revers en Top 14.

Et, avec l’ensemble de ses forces vives, le champion de France et d’Europe va, à nouveau, faire peur. Les «Chelemards» sont «plutôt dans un bon état d’esprit. Ils ont envie de retrouver leurs copains, de rejouer pour le Stade Toulousain. Et puis, ils ne sont pas idiots, ils ont vu les matches à la télé, ils connaissent le classement. Ce sont des garçons qui ont du mal à supporter l’échec, insiste Poitrenaud. On est certain qu’ils feront le nécessaire pour maintenir l’équipe au plus haut niveau.» Attention au réveil de la bête.

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