«Il y a urgence pour le Racing 92 à gagner un trophée»

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Le troisième-ligne francilien évoque les ambitions de son équipe, en quête de constance après un dernier exercice chaotique.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison avec le Racing 92 ?
Wenceslas Lauret : On l’aborde plutôt sereinement, on a fait une bonne préparation, même s’il y a des points d’amélioration. On est un peu passé à côté de notre deuxième match de préparation (défaite 20-15 contre Brive). Le plus important, c’est d’être prêt pour notre premier match contre Castres (samedi à 15h, en ouverture de la 1ère journée de Top 14).

Qu’est-ce qui n’a pas été la saison dernière pour le Racing ?
On a eu des problèmes de constance. On a pu le voir toute la saison. Un coup, on était dans les six, un coup, on était en dehors. On l’a vu sur les matches aussi : un coup on démarrait bien, on était devant au score, et en deuxième mi-temps c’était l’inverse. Cette inconstance a fait qu’on ne pouvait pas être dans le haut du panier.

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C’est un problème récurrent du Racing ces dernières saisons…
On travaille dessus avec le staff mais les joueurs sont aussi responsables. Si le joueur n’est pas constant en dehors du terrain, il ne peut pas l’être sur le terrain. Cela passe aussi par la discipline. On a été une équipe beaucoup pénalisée durant la saison dernière. Plus on sera disciplinés, plus on sera constants.

Le Racing est capable de performances éclatantes et d’autres complètement manquées…
C’est à l’image du quart de finale contre Bordeaux (en Champions Cup). On fait une première mi-temps où on y est vraiment, on se dit qu’il ne peut rien nous arriver même si le score est serré. Et, en deuxième mi-temps, on a complètement déjoué, on a explosé, on n’était plus dedans… C’est un problème mental, disciplinaire. Si on arrive à gommer tout ça, on peut faire partie des meilleurs.

Quels sont les objectifs du Racing cette saison ?
Il y a deux tableaux. Il y a l’objectif dont tout le monde rêve : être champions de France ou d’Europe. Après, il y a les actions, les outils qui nous permettront de le réaliser. En plus de la discipline, il y aura notre attitude.

Le Racing est toujours bien placé mais…
Oui on est bien placés, mais sur la fin on commence à s’essouffler. On est bien au début et puis on se laisse déborder par tout ça. Et finalement on n’est plus dedans.

Le titre du Racing date de 2016…
C’est loin, trop loin ! Le Racing a toujours été en phase finale depuis sa montée en Top 14. On a fait trois finales de Coupe d’Europe. Mais finaliste, ce n’est pas champion. On ne retient que les regrets. Il faudrait que l’on goûte enfin à un titre de Coupe d’Europe. Je pense qu’il y a urgence de gagner un trophée. Le président Jacky Lorenzetti met énormément de moyens pour nous permettre d’évoluer dans de bonnes conditions. On se doit de faire honneur à tout ce qu’il fait. En remportant un titre.

Il faudrait des fois éviter de se mentir et faire face à la réalité. Si on a envie de quelque chose, il faut s’en donner les moyens

Wenceslas Lauret

Vous, les joueurs, ressentez-vous cette pression de remporter un titre ?
Je dirais qu’il y a des problèmes de synchronisation. Pour qu’on y arrive, il faudrait que l’on soit plus synchronisé entre ce qu’on dit et ce qu’on fait ; entre ce dont on a envie et ce qui est réalisable. Il faudrait des fois éviter de se mentir et faire face à la réalité. Si on a envie de quelque chose, il faut s’en donner les moyens. C’est comme ça qu’on y arrivera.

Le Racing est souvent résumé à un pack jeune et prometteur et à une ligne de trois-quarts qualifiée de Galactiques. Quel regard portez-vous sur cet équilibre dans votre équipe ?
Le Racing a souffert du départ de joueurs expérimentés (après le titre de 2016). Il a fallu se restructurer, retrouver des joueurs leaders. Cette base ne se construit pas du jour au lendemain. Il y a une période d’adaptation, de reconstruction. Cet apprentissage a demandé du temps. Maintenant, on a appris.

Dès votre premier match, vous allez vous frotter à Castres, une équipe rugueuse…
On connaît leur jeu : le défi physique, le défi dans les rucks, dans la conquête. C’est une équipe agressive. Ce sera forcément un défi pour voir si on a mûri.

Vous êtes l’un des joueurs d’expérience dans cette équipe. Quel est votre rôle au sein du groupe ?
Je m’investis énormément. En tant que leader, je suis un point d’appui pour la jeunesse, j’essaie de les épauler, de les aider pour qu’ils puissent se sentir rassurer. Avec mon expérience, j’essaie de le mettre en application dans les situations critiques.

La Coupe du monde, j’y pense à la télé oui ! (rires) En tant que joueur, non, ça fait longtemps que j’ai tiré un trait dessus.

Wenceslas Lauret

Vous êtes sous contrat jusqu’à la fin de la saison. À 33 ans, avez-vous décidé de la suite de votre carrière ?
Je ne sais pas encore, c’est une question. Je ne sais pas comment j’aborderai la suite de mon contrat. Soit j’arrête, soit je continue avec le club sur une courte période. Soit je basculerai sur un dernier challenge à l’étranger… Aujourd’hui, je me laisse toutes les possibilités. Avant je vais profiter de, peut-être, ces derniers instants avec mon club…

À la fin de la saison, il y aura la Coupe du monde…
La Coupe du monde, j’y pense à la télé oui ! (rires) En tant que joueur, non, ça fait longtemps que j’ai tiré un trait dessus. Je reste leur premier supporter, je suis très fier d’eux. Cela redore la mauvaise image de l’équipe de France que l’on avait auprès des supporters.

Avez-vous eu le sentiment de payer le passage où vous vous expliquiez avec Fabien Galthié, qui avait été diffusé à la télé ?
Reparler de ça, ce serait être aigri… Je ne sais pas, il faudrait peut-être lui poser la question. Ce passage a contribué à ce qu’est devenue l’équipe de France. C’était un sacrifice, je dirais… (sourire)

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