Envoyé spécial à Munich

Lionel Messi va bien, merci pour lui. Transfiguré entre une première saison parisienne d’adaptation et le début de la campagne 2022-2023, le septuple Ballon d’Or a atteint l’apogée de sa carrière au Qatar cet hiver. Malgré une performance «incroyable» de Kylian Mbappé en finale, Messi a, enfin, remporté cette Coupe du monde qui lui manquait. Compétition qui a fait ressortir ce qu’il y a de plus argentin chez lui. «Il s’est senti faire partie d’une équipe au sens le plus noble du terme, un peu comme quand il avait 12 ans, quand tout le monde est amis, tout le monde travaille les uns pour les autres. En l’occurrence, c’était une équipe dans laquelle chacun reconnaissait son rôle. Quand il a dit “bobo” (idiot, NDLR) à Wout Weghorst (après le quart de finale contre les Pays-Bas), c’est un mot que les enfants utilisent. Et ce n’est pas aussi insultant que cela, mais ça symbolise bien son état d’esprit, en quelque sorte la résurrection du gamin de 12 ans qu’il a été», souligne…