Les amendes imposées aux États-Unis et au Royaume-Uni pourraient varier entre 100 et 300 millions de dollars, ont déclaré des personnes proches du dossier au FT.

Le Credit Suisse avait mis de côté environ 35 millions de dollars pour des amendes probables découlant d’Archegos, au milieu d’un total de 5,5 milliards de dollars suite à l’effondrement de l’entreprise – le plus important parmi les retombées de 10 milliards de dollars pour les banques mondiales qui offraient des services de courtage de premier ordre. À l’époque, les pertes d’UBS s’élevaient à environ 861 millions de dollars.

Les investissements détenus par Archegos ont chuté en mars 2021, obligeant le Credit Suisse et d’autres prêteurs à vendre d’importantes positions à perte. La banque suisse avait prêté plus à Archegos par rapport à sa taille et était également parmi les dernières à sortir des positions, avait précédemment rapporté le Wall Street Journal.

Le fiasco a poussé le Credit Suisse à réduire son dividende et à lever de nouveaux capitaux auprès d’investisseurs pour consolider son bilan. Les hauts dirigeants ont également été évincés à la suite de la perte alors qu’un rapport commandé par Credit-Suisse par le cabinet d’avocats Paul Weiss a révélé une «défaillance fondamentale de la gestion et des contrôles» de sa banque d’investissement et une «attitude nonchalante envers le risque».

Le FT rapporte que selon des personnes proches du dossier, le Credit Suisse a demandé la publication des conclusions réglementaires d’ici la fin juillet.

UBS dispose d’une provision de 4 milliards de dollars pour faire face à tout litige et retombées réglementaires à la suite de son rachat en mars.

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