Un avion transportant cinq Américains libérés par l’Iran a atterri aux États-Unis mardi, un jour après leur échange contre la libération de cinq Iraniens détenus aux États-Unis et le dégel de 6 milliards de dollars de fonds iraniens dans le cadre d’un accord entre les principaux ennemis.
CNN a rapporté que l’avion avait atterri.
Le rapport n’a pas fourni plus de détails.
Cela faisait suite à un échange soigneusement chorégraphié, convenu après des mois de négociations sous la médiation du Qatar, qui a été déclenché lundi lorsque les fonds bloqués en Corée du Sud ont été transférés, via la Suisse, aux banques de Doha.
Après la confirmation du transfert, les cinq prisonniers américains et deux de leurs proches ont décollé de Téhéran à bord d’un avion qatari au moment même où deux des cinq détenus iraniens atterrissaient à Doha pour rentrer chez eux.
Trois Iraniens ont choisi de ne pas aller en Iran.
L’accord supprime un point de friction entre les États-Unis, qui qualifient Téhéran de sponsor du terrorisme, et l’Iran, qui qualifie Washington de « Grand Satan ».
Mais on ne sait pas si cela rapprochera les deux adversaires, en désaccord depuis 40 ans, sur d’autres questions, comme le programme nucléaire iranien et son soutien aux milices régionales ou la présence militaire américaine dans le Golfe et les sanctions américaines.
Parmi les Américains libérés figurent Siamak Namazi, 51 ans, et Emad Sharqi, 59 ans, deux citoyens américano-iraniens, tous deux hommes d’affaires, ainsi que Morad Tahbaz, 67 ans, un environnementaliste qui possède également la nationalité britannique.
Deux d’entre eux n’ont pas été publiquement identifiés.