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Les énormes gains boursiers sur une journée, comme le rallye de 3 % du Nasdaq 100 le 22 février, ne signifient pas nécessairement que nous sommes dans un marché haussier. Il s'agit d'un rappel important de la réalité de l'exubérance avec laquelle Wall Street a accueilli ce gain (déclenché par les bénéfices à succès de Nvidia). Les grands rallyes quotidiens se produisent en fait plus fréquemment lors d’un marché baissier.
Considérez le graphique ci-dessous, que j'ai construit en calculant le pourcentage de jours de négociation de l'indice Nasdaq 100 NDX qui se produisent pendant un marché baissier. (Pour connaître les dates précises de début et de fin d'un marché baissier, je me suis appuyé sur le calendrier tenu par Ned Davis Research.) Comme vous pouvez le constater, les jours de gains importants se produisent plus fréquemment sur les marchés baissiers, cette fréquence augmentant à mesure que le rallye est important.
Pour replacer le graphique dans son contexte, considérons que 16 % des jours de bourse depuis la création du Nasdaq 100 en 1985 se sont produits lors d'un marché baissier défini par Ned Davis Research. (Ces 16 % sont représentés par la ligne rouge sur le graphique.) Ainsi, si les grands rallyes quotidiens se produisaient de manière aléatoire, alors on ne s'attendrait pas à ce que plus de 16 % d'entre eux se produisent dans un marché baissier. En fait, parmi les jours de bourse au cours des quatre dernières décennies au cours desquels le Nasdaq 100 a augmenté d’au moins 10 %, pas moins de 90 % se sont produits pendant un marché baissier.
Ce pourcentage diminue à mesure que le seuil de rallye diminue. Mais même si nous nous concentrons sur des hausses quotidiennes d'au moins 3 %, la fréquence des marchés baissiers reste trois fois plus élevée que ce à quoi on pourrait s'attendre en supposant que les grandes hausses se soient produites de manière aléatoire pendant les marchés haussiers et baissiers.
Ces résultats nous rappellent pourquoi il ne faut pas se laisser emporter par les rallyes. Si les seules données dont nous disposions étaient l'ampleur du récent rallye du Nasdaq sur une journée, il faudrait conclure qu'il y a de fortes chances que nous soyons dans, ou sur le point d'être dans, un marché baissier.
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La volatilité est plus élevée pendant les marchés baissiers
Ces résultats témoignent de la plus grande volatilité observée sur les marchés baissiers. La plupart des investisseurs savent que l’indice de volatilité CBOE VIX a tendance à augmenter lorsque le marché baisse. Ce qui est moins connu, c’est que les fortes hausses sont tout aussi cruciales pour la volatilité que les fortes baisses. Cela amène de nombreux investisseurs à penser à tort que les périodes de forte volatilité ne se manifestent que par de fortes baisses des marchés. Ne faites pas cette erreur.
Mark Hulbert est un contributeur régulier à Crumpe. Ses Hulbert Ratings suivent les newsletters d'investissement qui paient un montant forfaitaire pour être auditées. Il est joignable au mark@hulbertratings.com
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