«Les JO ne sont pas réservés à un public de privilégiés», assure le président du CIO

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Thomas Bach.
Denis Balibouse / REUTERS

Thomas Bach a, dans un entretien au Monde, balayé l’actualité olympique et salué le travail des organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

À 128 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août), Thomas Bach, le président du comité international olympique a résumé au Monde : «Je suis plus que confiant. Je pense que les choses ont été très bien anticipées. La récente visite de la commission de coordination du CIO, et les rapports que j’ai reçus, sont très positifs. Nous vivons dans un monde d’agression, de haine et de confrontation. Dans le cœur des gens, dans toutes les conversations – que vous parliez à un chef d’État, à quelqu’un dans la rue ou à un ami –, on sent que chacun est à la recherche de quelque chose de positif, d’un signe d’espoir, qui peut se cristalliser sur les Jeux.»

Au sujet des polémiques qui émaillent le compte à rebours, le dirigeant allemand a glissé : «Nous connaissions l’amour des Français pour les discussions et les controverses. Mais nous connaissons aussi leur passion pour le sport une fois que les compétitions commencent.» Évoquant notamment le prix des places, jugé excessif, il a tenu à rappeler : «Ce n’est absolument pas le cas. Si vous comparez les prix pratiqués cet été à Paris avec ceux de Londres, en 2012, vous avez les mêmes prix moyens. Et si vous tenez compte de l’inflation, le prix moyen des billets est moins élevé à Paris. Un million de billets à moins de 24 euros ont été mis en vente, la moitié est à moins de 50 euros, et 90 % à moins de 200 euros… Honnêtement, les JO ne sont pas réservés à un public de privilégiés. Et si vous voulez équilibrer votre budget, vous ne pouvez pas offrir des entrées gratuites.»

Quant aux épreuves prévues dans la Seine (triathlon, nage en eau libre), Thomas Bach a confié au Monde : «La baignade dans la Seine : Ce serait un énorme héritage qu’après, je dirais deux cents ans, la Seine soit de nouveau ouverte à la baignade. Je suis en train d’organiser mon planning et j’ai insisté pour être au départ du triathlon masculin, car ce sera la première épreuve de natation dans la Seine, un moment important. J’ai discuté avec le maire de L’Ile-Saint-Denis (Mohamed Gnabaly), et il m’a dit ce que représentait pour sa commune la possibilité d’ouvrir les quais de Seine au public. Il devrait y avoir plus de 200 petites plages ou aires d’activités le long du fleuve. Et ça, c’est quelque chose !»

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