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INTERVIEW – L’infirmier, président du Collectif Inter Urgences, impute la dégradation des conditions d’accueil et d’exercice des soins de premier secours aux démissions de l’État.
Infirmier depuis cinq ans à l’hôpital parisien Lariboisière, Hugo Huon a vu de près le délabrement des urgences hospitalières. Décidé à sauver cette mission de service public, il a participé à la naissance, en avril 2019, du collectif Inter Urgences, qu’il préside depuis. Alors qu’une nouvelle journée de manifestations est attendue ce vendredi, il cosigne, avec ce collectif, Urgences. Hôpital en danger (Albin Michel).
LE FIGARO. – Vous présidez le collectif Inter Urgences. Que représente-t-il?
Hugo HUON. – Ce Collectif a été créé par des soignants partageant la même analyse: les conditions de travail ne permettent plus d’assurer la qualité et la sécurité des soins. Ce mouvement, qui a rassemblé près de 300 services d’urgences en grève en octobre, en compte actuellement 270, soit plusieurs milliers de personnes: aides-soignants, infirmiers, ambulanciers, brancardiers…
Onze mois de grève ne risquent-ils pas d’aggraver la crise dans des services qui, parfois, ont en charge la vie ou la survie
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