dans Rome au ralenti à cause du coronavirus, les Italiens tentent de poursuivre leur activité

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Alors que la place du Panthéon, à Rome, a été désertée par les touristes à cause des restrictions décidées par le gouvernement à cause du coronavirus, les Italiens tentent, tant bien que mal, de continuer à travailler.

La vie semble s’être arrêtée en Italie. Au lendemain de l’interdiction par le gouvernement de tout rassemblement et alors que les déplacements doivent être évités, Italiens et touristes ont compris le message, notamment au cœur historique de Rome, la capitale, quasiment déserte.

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La file des taxis s’étend sur plus de 200 mètres, du Tibre jusqu’à la place Navone. En tête de ligne Giuseppe, 61 ans, dont onze comme taxi, n’a jamais vu cela : il attend depuis trois heures et fait déjà ses comptes.

J’ai des dépenses fixes de 1 500 euros par mois, et la semaine dernière, j’ai gagné 190 euros en 6 jours. Vu ce qui se passe, même en vivant tout seul, je ne vais pas réussir à survivre.Giuseppeà franceinfo

“À la fin du mois si c’est pareil, je serai obligé de m’arrêter, car je ne pourrai même pas payer mes dépenses fixes…”, se désole le chauffeur de taxi. Giuseppe essaie donc de travailler, mais il n’y arrive pas. C’est beaucoup plus facile pour Roberto, le technicien du Centre culturel français qui est fermé : lui en profite pour réparer ce qui ne fonctionne pas. “Je m’occupe des conférences, du cinéma, des concerts et nous avons tout arrêté, s’exclame-t-il. Je respecte la distance de sécurité d’un mètre mais je n’ai plus de collègue, je travaille seul et je dois dire que je travaille mieux parce qu’il n’y a personne. Je peux travailler tranquillement…”

Mais ils ne sont pas nombreux à apprécier la situation : non loin de là dans une rue commerçante, Cesare tient un restaurant dans un palais italien qui d’habitude loue des appartements sur Airbnb. Mais 95 % des réservations ont été annulées et dans son restaurant Cesare n’a plus de client.

L’impact sur notre activité est très important, nous avons du personnel et je tiens absolument à maintenir les emplois, c’est fondamental.Cesareà franceinfo

“Mais, continue Cesare, si l’on peut bénéficier du chômage technique et que l’État intervienne cela ferait plaisir, parce que pour l’instant on a mis nos employés en vacances en attendant que cela reparte.”

Dans les rues de Rome, on voit surtout les éboueurs qui, eux, nettoient facilement puisqu’il n’y a personne. Andrea a même moins de travail : “Ce n’est pas qu’il n’y a plus de travail, précise-t-il. Mais il y beaucoup moins de déchets à récupérer…” Moins de touristes, moins de déchets. Mais cela ne satisfait personne à Rome où après 18 heures, la vie s’arrête. À cette heure-là, plus un café, plus un magasin n’est ouvert.

Dans Rome au ralenti à cause du coronavirus, les Italiens tentent de poursuivre leur activité – reportage Bruce de Galzain

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