à Paris, le prestigieux hôtel George V rouvre ses cuisines pour offrir un menu spécial Pâques aux soignants de l’hôpital Robert Debré

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Agneau confit, burrata, fraises et chocolats : le menu a été conçu spécialement pour que les infirmiers et médecins de l’hôpital Robert Debré puissent conserver leur repas plusieurs heures.

Le prestigieux hôtel parisien Georges V est sorti de son confinement lundi 13 avril. Exceptionnellement, il a rouvert ses portes ou plutôt ses cuisines. Ses chefs et une quinzaine d’employés se sont mis derrière les fourneaux afin de concocter 170 repas pour les soignants de l’hôpital Robert Debré, à Paris. 

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Le coup de feu en cuisine, c’est ce qui manquait aux cuisiniers du Georges V. L’hôtel est fermé depuis un mois mais pour l’occasion, pour les soignants, on a rallumé les fourneaux. Alain Teudon, le chef de l’Orangerie, l’un des restaurants du Georges V, annonce le menu : “Un gaspacho de tomates, burrata et spaghettis de concombre. Une jardinière de légumes printanière, donc ce ne sont que des légumes verts bien arrosés aux herbes. Un agneau de lait au citron confit. Et en dessert, une tartelette rhubarbe-fraises avec de belles gariguettes et des petits chocolats de Pâques en friture.”

Le menu cuisiné par le restaurant du George V pour les soignants de l'hôpital Robert Debré (Paris) : burrata, agneau confit aux légumes verts, fraises et chocolats.
Le menu cuisiné par le restaurant du George V pour les soignants de l’hôpital Robert Debré (Paris) : burrata, agneau confit aux légumes verts, fraises et chocolats. (RADIO FRANCE / BORIS LOUMAGNE)

Un menu copieux, qui tient au corps, et un repas que l’on peut réchauffer facilement à l’hôpital. Christian Le Squer, le chef 3 étoiles du Georges V, a pensé à tout : “Dans la composition du menu, vous avez un plat qui va être mis au micro-ondes. On a pris un agneau confit, on n’a pas fait une épaule ou un gigot rôti. Les légumes sont cuits croquants pour qu’ils puissent être fondants au dernier moment.” 

Et tout le monde a mis la main à la pâte, même ceux qui d’habitude ne mettent jamais les pieds en cuisine, comme Lisa, la directrice d’hébergement de l’hôtel. “J’ai mis du basilic sur le gaspacho, j’ai mis des fraises aussi, beaucoup de petites choses. Le chef ne m’a pas encore engueulée alors je pense que ça va, c’est tout bon.”

Le chef contrôle tout, s’assure que tous les menus sont complets. “On est en train de les mettre dans le lobby, le hall d’entrée, prêts à partir et puis on va les mettre dans le camion”, explique Christian Le Squer. On charge les repas à l’arrière de la fourgonnette, direction l’hôpital Robert Debré, dans le 19e arrondissement de Paris.
Sur place, arrivée triomphante, sous les applaudissements, pour le camion du George V. Une vingtaine de soignants déchargent les repas.

Le personnel du Georges V livre les repas aux médecins et infirmiers de l'hôpital Robert Debré, dans le 19ème arrondissement de Paris. 
Le personnel du Georges V livre les repas aux médecins et infirmiers de l’hôpital Robert Debré, dans le 19ème arrondissement de Paris.  (RADIO FRANCE / BORIS LOUMAGNE)

Gary, infirmier, en a l’eau à la bouche : “Franchement, ça fait plaisir parce que la nourriture ça remonte le moral. Sur une journée de 12 heures, c’est long, le repas de l’hôpital n’est pas forcément le meilleur même si on fait avec, du coup c’est vrai que, niveau alimentation, ça remonte vachement le moral quand on prend notre pause entre 14h et 15h, avec en prime les petits chocolats, ça fera plaisir aussi ça.” Le Georges V a livré près de 30 kilos de chocolat pour les soignants de l’hôpital Robert Debré.

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