Canal+, père fouettard des présidents de clubs

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La décision de Canal+ de rendre ses matchs et de ne plus diffuser le championnat de France est un retour de bâton pour les présidents de clubs de L1.

Ce mardi, Maxime Saada, a déclenché un nouveau vent de panique du côté de la Ligue 1. Le président de Canal+ a indiqué dans Le Figaro, que le diffuseur historique du championnat de France de football avait décidé de rendre son lot de matchs de L1, et qu’un nouvel appel d’offres devait être mis en place. Déjà mal en point avec l’arrêt prématuré du championnat l’an passé, et la crise liée au Covid-19 qui n’en finit pas de se prolonger, le football français est au bord du gouffre. Premiers à monter au créneau, les présidents de clubs sont pourtant pointés du doigt.

Aujourd’hui, Canal+ est en position de force. Après avoir essuyé un véritable camouflet lors du fameux appel d’offres remporté par Mediapro et son fameux milliard d’euros supposé retomber sur le football français, le diffuseur était perçu ces dernières semaines comme l’ultime recours, le sauveur, le dernier rempart permettant d’éviter la faillite d’une bonne partie des clubs. Mais dans sa position de toute puissance, Canal+ a donc décidé de tirer profit de la situation, et de rendre les coups à ceux qui l’avait écarté au profit de Mediapro, en l’occurrence les présidents de clubs.

Des joueurs achetés trop cher

Adieux les espoirs d’un achat des droits TV à 800 M€. Charge désormais aux clubs eux-mêmes de trouver les solutions pour faire face au désastre, pérenniser leurs finances et réduire leurs salaires. Nombre d’entre eux ont mis en place des projets d’investissements jusqu’en 2024 (suite au contrat signé par la Ligue en 2018) et ont également reconduit des contrats, sans anticiper ni même imaginer la catastrophe du retrait de Mediapro. Un vrai manque de prudence pour de nombreux présidents de clubs qui ont par ailleurs offerts des contrats juteux à des joueurs moyens, et qui se retrouvent aujourd’hui pris à la gorge, faute de moyens financiers.

Inconséquence et appât du gain

L’appel d’offre voulu par Canal+ se tiendra dans plusieurs mois. D’ici-là, plusieurs clubs pourraient être en défaut de paiement. Nîmes a par exemple prévenu que dès le mois de mars, il ne pourrait plus payer les salaires. En Ligue 2 et aux échelons inférieurs, la situation devrait rapidement tourner au vinaigre. Tous ne sont bien sûr pas à mettre dans le même panier, mais l’inconséquence et l’appât du gain de certains vont cette fois avoir un impact visible. Et dramatique.

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