Krejcikova: «Un rêve devient réalité»

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La Tchèque au jeu très complet a remporté la finale de Roland-Garros. Elle visera le titre en double, ce dimanche.

Le 29 mai, Barbora Krejcikova remportait le tournoi de Strasbourg. Le premier tournoi de sa carrière. Quinze jours plus tard, elle ajoute un deuxième titre à son palmarès: Roland-Garros. Après l’Espagnole Garbine Muguruza (2016), la Lettonne Jelena Ostapenko (2017), la Roumaine Simona Halep (2018), l’Australienne Ashleigh Barty (2019) et la Polonaise Iga Swiatek (2020), Roland-Garros a, ce samedi, célébré une nouvelle reine : la Tchèque Barbora Krejcikova (25 ans ; 33e mondiale). Elle a dominé la Russe Anastasia Pavlyuchenkova 6-1, 2-6, 6-4 au terme d’une finale capricieuse, insaisissable, ouverte, plaisante. La Russe a résumé : «C’était difficile parce qu’il n’y a pas de rythme avec elle. Je ne savais pas à quoi m’attendre. C’était bizarre. Elle n’avait pas trop de consistance. Des fois elle va faire le point gagnant et d’autres la faute. C’était dur.» Martina Navratilova attendait Barbora Krejcikova pour lui remettre le trophée après un tournoi sans faute: la Tchèque Kristyna Pliskova (5-7, 6-4, 6-2), la Russe Ekaterina Alexandrova (6-2, 6-3), l’Ukrainienne Elina Svitolina 6-3, 6-2, les Américaines Sloane Stephens (6-2, 6-0) et Corie Gauff (7-6, 6-3) et la Grecque Maria Sakkari (7-5, 4-6, 9-7), après avoir sauvé une balle de match. Ce dimanche, la Tchèque sera de nouveau en piste, en double, pour tenter de remporter le titre en double aux côtés de sa compatriote Katerina Siniakova (contre la paire composée de l’Américaine Bethanie Mattek-Sands et de la Polonaise Iga Swiatek). Et rejoindre Mary Pierce est la dernière à avoir réalisé le doublé à Paris, en 2000. En conférence de presse, naturelle, simple, elle a tranquillement partagé son plaisir, son rêve.

Le poids du titre : «Je suis extrêmement heureuse. Un rêve devient réalité. C’est vraiment difficile de mettre les mots ensemble en ce moment parce qu’il y a tellement d’émotions, tellement de choses qui me passent par la tête. Je suis juste très heureuse d’avoir été capable de gérer ça comme je l’ai fait, mentalement, je pense que c’était la plus grande clé. (…) Je suppose que beaucoup de choses vont changer. Pour moi, je vais juste rester la petite fille de ma ville, de ma petite ville, qui a commencé à jouer sur le mur. Probablement rien ne va changer.»

Jana Novotna (lauréate de Wimbledon 1998 qui l’a longtemps entraînée, avant son décès en 2017) : «Jana était vraiment spéciale pour moi. Quand j’avais 18 ans, après les juniors, je ne savais pas vraiment quoi faire. Je suis allé chez elle avec mes parents. Elle était toujours très gentille. Quand j’ai découvert qu’elle était malade, j’ai juste senti qu’elle me donnait tellement de son expérience, de son pouvoir, de son attitude. Elle m’a appris tellement de choses… Elle veille sur moi. Elle veut que je gagne. Elle sait ce que cela signifie pour moi, et je sais ce que cela signifierait pour elle.»

Sa psychologue : «J’ai parlé avec elle avant chaque match que je joue depuis que j’ai joué contre Sloane (Stephens, en 8es de finale). C’était vraiment difficile. Je n’ai jamais été dans une telle situation en simple. Je paniquais un peu. Je voulais vraiment gagner. D’un autre côté, je savais que si je voulais vraiment gagner, je me mettrais tellement de pression que ça n’arriverait pas. Elle m’a simplement dit d’y aller et de profiter. Nous avons parlé de ce que je devais faire quand j’allais me sentir nerveuse sur le terrain. Des choses simples. Elle m’a aussi donné beaucoup de courage pour aller sur le court. C’est une grande réussite que personne ne s’y attendait vraiment, pas même moi.»

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